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Articles

Affichage des articles du mars, 2007

à jean Capdeville

il y avait la danse au feu du chant les deux mots tronc peintre si simple si libre si plein libre car fidèle à son étranglement et qu'il creuse , creuse , et la force, l'accent de la terre , l'empoignade des roches , la giclée l'entaille le sang , raille le son sourd , la résonnance il s'en tient à ripaille saillant refus de renoncer semonce s'instille sang hématite fer au rouille en baton qui tape la terre au corps se sait noueux cordier cade coude soude et rompt en avant de là rebrousse et tonne s'élance en flèche deux pieds rieurs tiennent à cet aimant semences quand je m'endoute ma déroute route broutent les uns brament là ni vérité les autres tannent mon cuir à tordre leçon comme pique rappel rond les rencontres machanes viennent bousculer mon sang il qui se souvient et immobilité soudaine sous terre aine et tu le chant magnétise de a en b en r en h en t en haut plané pour chant circonvole et plane se repère la tête au nombril le dit le chant les

ris ban belle

(à louve en guise de suite) essaime de froid ta hutte de paille en rime de feu même argile m'aime ton corps craquelé sème la poussière d'ambre fille au désert ma serine ma voix belle sirène de fil en fil mon gout cerise iris tu ris ma belle la pluie te brille les yeux bille et doux s'entortille le rêve et casse la magie au corps souple vase et large en crin le dos bas mon vert s'empoussière les carreaux de ta grève ma peau en dessous s'ébroue le rose s'effrite et je tousse je shoote toi qui me venin qui m'ardente en mouvement en avant en écharpe en devant pierraille sable crabe je m'écartèle en j'avancement je recule je m'enterre en ventelle je me relève en bourrasque je réitère je tournoie aux cimes du grain je dort sable d'argent eau qui ruisselle eau ma bave filandreuse eau cille et je dune de ride en dune la soif aux talons les côtes en archer et je tire les pans de ma rame j'arme le bras en pagaie rive en appui et j'efface j'

mélancolie de Mustapha Dimé

aux rives des choses de longues tringles filandreuses entortillées de grille, des perches ajourées de fers pointés cloutés, marchent et se mèlent aux vivants ceux-la occupés à transvaser l'eau dans les bassines en toc, la grande invasion plastique et nylon en nuée blanche chipe et recouvre les jambes, ils marchent le long des rues poudre ocrée de cette île embarcadère d'où le sanglot ne revient des meurtrières de l'exil que déposés par le vent le hasard le ressac riverain, voisinage triste la pauvreté est s'acclimate, les sacs renvoient les fumées à la fureur solaire. La mer apporte autre chose, des bouts de bois blanchis , tortueux et tordus , les membres des par dessus bord qui reviennent en fantôme , des piles entortillées qui dératent des cargos de rouille bleue sale, des fers tordus ou tôles rongées rouge-morsures qui éventrent, des gouvernails décolorés ,des écailles de bois peint , des creux des gonds des visses, des galets et des filets dans les dérives de mazou

o ca ca to ès

des glaçons comme des icebergs dans un océan tropical que baignent des fruits velours rutilants glisse le long au gulf stream de ma gorge chaude à 65 degré d'alcoolémie flottent les pépins de captain " bougainvillier" Aloredelam "flint" and a bottle a rum ey oh ! la paille en" guise en guise en guise de jambe de bois et en forme d'ombrelle dentellée pirrhanéenne! pas besoin d'être Deus pour être en colère cette raveuse est descendue en campagne chez nous mes taillis la voient toujours en embuscade au rond point de mon exil les charpies harpies hullulent à rebrousse-toit le balai en queue et je lave mon oeil rougi dans ces bosquets sunda lune de lumière m'apaisent en champs taurins je rigole en sourire alizé canne a rit je lambine en lambada je divague en diatribe je marrelle à cloche pied je m'emmèle les orteils je trébuche le tibia dans mes poils de barbe je grognone le nombril entre les zoreilles rhum-tchou