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Affichage des articles du juillet, 2007

chant

La réflexion sur la forme et la relation à l'entour, la question de l'espace m'a amené à considérer le repos vierge de la feuille comme l'endroit de la manifestation, les chinois diraient de la transformation. La question : "que puis je dire du monde ?" me centre dans le domaine de la parole ouverte et non contraignable je retrouve ce peu que le peintre est capable de fulgurer face au réel; cette rapidité instantanée où 's'en réfléchir' il zèbre le présent, en affirmation sur le fil, et cette autre attitude, très espagnole, oû il va plonger dans la densité de la matière, le tellurique, l'abstrait, l'indistinct, où il s'efforce de rapter le sens au hasard du réel , dans une présence écrasante, Mais ma peinture a besoin d'une autre dimenssion : "habiter" Le geste, en écriture, comme une parole, comme une danse, comme une voix qui vient dire ce que le ventre renferme de potentialité affective, je ressens , tout cela m'hab

duo d'aise

Mais je ne m’étendrai pas au soleil Tu souffles un air des marées et je me sens mouette Les graviers assèchent les rides de la chaleur L’arbre me fait une ombre douce toute en jaune au bord des verts carmines ombrées Le soleil par endroit tente bien des percées Souffle gris bleuté sur les rougeurs avides les barrières d’air menacent fleurs d’acacia araucariâtre épices en pulpe A rive de goyave la terre rouge s’effrite Une eau vaste comme un pigment mouillé laurier vanille à l'air la douce marinade en jus de lime saoule poudrée de cannelle massale Peau m’aimante golden beach je m’ensable Vert sur l’or et terraille En duo d’aise à grandes brassées le sol craque