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Articles

Affichage des articles du novembre, 2007

question,

en écoutant Jean Malaurie, en pensant à Eduardo Chillida, en ... je me dis les questions que je me pose sur la vie, les hypothèses que je ne peux faire autrement de mettre en avant, à savoir que moi l'être humain ne suis pas venu ici pour faire tourner les centrales électriques et scintiller les boites à vivre à ma place , celles même sur lesquelles vous tapez en ce moment, celles même qui vous esquintent les yeux, et à travers lesquelles vous tentez de voir clair ou d'attrapper une mèche d'intelligence, voulant dire que j'espère que les deux yeux braqués tentent de subreptiscement dérober au flux électrique une étincelle flammèche qui rendra la vie plus intelligible et en fera une gerbe à porter sur l'autel du tombereau comme de beaux chrysanthèmes feu follet de ce qui aurait pu, si , les deux mains avaient cessé un quart photon seconde de s'agripper au clavier pour ne pas dégringoler dans la trop grande présence silencieuse ... Voulant dire , oui voulant di

hennir

traces pourpres reluisent dans le jet de la mémoire , s’enchaine dans une perception du mouvement , le rythme ne calme pas l’attente , il remonte le temps et frappe la terre comme un retour et retombée danse et piétinement , tu te prête à la vitesse , aux ailes de glaise le roc dur est envolé , la brisée de rive en rive , le pas est accordé à l’oiseau, le vert terre remémore, ce vent ondé raconte l’exode et le rêve de puissance, accroché à l’euphorie du dépassement © L S, 2007, caballo caballo, pelisse le vent à dos de jambes chamanes os sur roc les montagnes dévallent en fracas le hennir et gémir la queue en éclair comme zèbre je me souviens cul sur dos je défiant la beauté à dos d’étalon la folie stellaire et les constellations muscle comme avalanche c’est le galop une transe ou perce à ruade la montagne dans l’oeil complice on croit enfin voir , la force en rut se prête se passe en une alliance aller entre ciel ailé et le poumon en globe le monde en un trait enfin perçu c’es

lumière

tenter de tracer le monde dans sa lumière, Maldiney dit au sujet de Tal Coat le monde nous apparait dans l'espace, s'inscrit dans l'entendement humain en résonance avec la lumière, étale et relie toute chose sur le métier à tisser du voir à la trame de nos sens source, jaillissement de ce qui est en aube finallement l'or et l'émeraude conte et berce une épopée de la conquête du jour rythme et souffle comme un vent sans limite ouvrent les crevasses de l'ombre mélopée dans les mots chante l'être au jour le vivant entre corps et lumière points du réel qui s'attouchant accouchent le bel imaginaire sanglant toute voile dehors dessine la cate d'un monde enchanté le pas de l'homme franchit l'espace du vide s'inscrit dans le passage vide qui hors de la forme relie permet l'incarnation pointes lumineuses en ligne de contact établit la force aura entre la vue et le toucher la danse de l'oeil préconise le mouvement de l'écorce à déchirer

l'humain à bride abattue

Au nom de quoi faudrait il ne parler que de "réalité" et qu'est ce que la réalité ? d'ailleurs ! je suggère plutôt que cette vision rétrécit le champs de vision, d'action de l' humain ; être est infiniment plus que ce que le rationnel peut observer, c'est aussi en libérant tout une vie enclose que la "réalité" se fait jour. Si la poésie et l'art en général a pour mission de dévoiler c'est qu'il doit y avoir tant de chose à dire, l'enclos de l'humain bride, écrire c'est sans doute aussi entrevoir cette mince raie de lumière ou d'ombre qui nous est caché, c'est ce magnétisme de l'art africain , c'est .... l'humain à bride abattue... Il semble que l'on ne puisse s'aventurer hors des sentiers des balises du réel, .... car on nous en rabat avec le réel presque autant qu'avec le travail, c'est dire !!! hors du réel point de salut ni de grâce aux yeux des censeurs , ceux qui maintiennent l'
en écho au festival de Nina louve ce texte écrit comme une fantaisie jazzotée au port des mots en liasse Le reflet des drapés de lune pend aux plis des branches grave et grise filasse les croches en mailles emplis les cordes mâles frappent lisses et rippent le long du manche croassent à tire d'elle car le chat huant chouan ou chouette bouc ou hibou zèbre ou ours peloche ou anchois à jase le loup grivois ose des coup de langue par en devant il mime en torsion l'angle à l'œil du visage il fait owl en exagérant la poussée des dents racle réfrène la frénésie de son refrain bas résille le saxophoniste, ému, c'est coincé l'anche alors qu'il tentait de s'arracher un poil nasal, ça m'apprendra à penser à Boris , il grommelle et zozotte; le bémol s'enraye, zag en zig ... ol'Tom, lui, se met à chialer dans ses hoquets car Rosie c'est too much ... crevasse en

opalescence

une luminosité un espace voir le monde comme lumière vaste étale les éléments majestueux entrecroisent la couleur opale simple son du mot dans l'espace signifiant redonne au regard sa pensée méditerranée proche des toujours le visage de mer atteint au ciel et mélange espace ampleur où l'humain navigue le sourire observant la danse traçant son orbite bleue

Mayra Andrade

et toujours encore mon amour du Cap Vert , filles de la beauté océan , Afrique dans la douceur mélancolique de la tristesse torride, oh ma joie africaine ! Regasu Mórna k-um konxé Inda mininu na regasu Na óra di dispidida um kré també Uvi-b oh morna ! Bo seiva, Invadi-m nha korasom sem limit Ai si um pudéss, Bibé um káliss d'bo meludia ! Bo feitiss ta infeitisa-m Bo prága t'amaldisua-m Bo séka ta seka-m nha peit Más mésmu asim ja-m kre-b oh mórna ! Sein maternel Morne , toi que j’ai connue Alors que je n’étais qu’un enfant blotti contre le sein maternel Lorsque je m’en irai, C’est toi, ô morne, que je voudrais encore écouter ! Ta sève Subjugue mon cœur, Ah si seulement je pouvais Étancher ma soif à la coupe de ta mélodie ! Je suis prisonnier de tes sortilèges, Damné par tes malédictions, Et ma poitrine est oppressée par ton obsédante présence : Mais cela ne m’empêche pas de t’aimer, ô morne !

tout-monde

(note en construction) la pensée d'Edouard Glissant ( "traité du tout-monde ), le festival d'Itxassou au pays Basque du grand Benat Achiary qui accueillait justement le grand Martiniquais , je martèle : oui la pensée du tout-monde est une douceur dans nos cœurs et nos vies , un signe fort d'un avenir possible, le monde ancien s'est délité et l'Europe aussi , le résultat pour les peuple du monde est qu'ils peuvent à présent se comprendre autrement , en rhizome et nous plus en racine unique, comme le montre la langue créole et chez vous l'excellent Gaston Miron , mon grand frère, Gaston mi campêcho, et toi Atahualpa ... soulignons cette magnifique aventure initiée par Edouard Glissant où un voilier c'est envoilé avec à son bord des écrivains pour rendre compte des peuples des îles qu'ils allaient visiter, en ami et porteur de parole que sont les écrivains, avant tout ( cf. Raga de le Clézio sur les peuples du pacifique) mais ceci est une autre h

la farandole

l'envie de chanter dans une guirlande qui fasse le tour de la terre et me revienne comme une bonne poignée de main , calleuse de l'homme à la terre, je la voudrais velours pour tanguer en bise à la beauté , je la voudrais massue pour sauver en radeau, farandole, j'entrevois les virées de la chevelure rousse de celle que je poursuis.

souffle-pause

mais qu'y a t'il donc la dedans ? .............de la poésie ! wrong again ........... de la musique , bon quand c'est que je vais le recevoir celui-là! et par ma fenêtre ? .... des pépiements d'oiseau, des voix brésiliennes, le bruit du vent et .... une radio épouvantable! non ! pas question que je ferme la fenêtre , il fait trop beau et les couleurs me vont si bien en ce samedi matin ...

jack et le train de nuit

Mes réponses au commentaires deviennent messages lorsqu'ils sont trop longs ou importants et qu'ils peuvent attirer l'attention sur quelqu'un en particulier comme c'est le cas pour Jack et son site train de nuit en lien ici même ... merci jack de ces renseignements , à voir : le peuple invisible, les algonquins j'ai entendu cette version de l'histoire du mot canada dans une émission sur pierre Perrault, le cinéaste ; un indien donnait cette définition du mot canada dans une des belles belles langues indiennes ( voir à ce sujet entre autre les écrits de e. Sapir sur les langues indiennes qui m'en ont donné le goût), l'indien répétait canada ça veut dire n'y va pas, en insistant sur cette incompréhension de Cartier qui évidemment voulait y aller ; j'ai aimé ses mots qui décrivaient la vie indienne , engagés , évidemment , De toute façon maintenant ils y sont et comme je le dis dans la note, cette belle vie québécoise qui nous fait tant rêve

faut quand même pas nous la conter belle ... l'erreur

pour faire écho au grand Félix , ( l'alouette en colère , viva tous ensembles tous ensembles ...) le grand Richard (Desjardins , canadophilie quand tu nous tiens ....) à voir aussi l'erreur boréale à Malioténam (ainsi que les yankees, quand j'aime une fois j'aime pour toujours et le site en lien) ce qui me rappelle , je vais me faire taper sur les doigts par les copains que écoutant une émission sur un documentaire de Pierre Perrault sur jacques Cartier , Canada ça veut dire : "n'y vas pas " ( avé laccent !, siou plait) au moins respectons la la terre, l'eau , la forêt , les hommes , la nature arrêtons de la défricher, de la piller , arrêtons la marche en avant de la mort et toujours à écouter l'interviou de Jean Malaurie en lien sur aloredelam.com vas t'en pas vs n'y va pas , qhummm que penser !

mascarade , concocté par la grande et belle Nina

festival mascarade de Nina Louve , merci ! à vos audios , chaaaaaaaaaaaaaaaaargeee!!!! le programme est à voir là , ici

aslé

Oui le peintre et le poète se parlent souvent et pourquoi renoncer l'un à l'autre? Je n'ai pas écrit pendant toutes ces années où écrire pour moi était une intention mentale et desséchée, sans corps, j'ai peins alors et beaucoup lu, me nourrissant de mots ; beaucoup regardé, la peinture, elle, était charnelle et parlait directement à l’épaisseur de l'homme que je ressentais en moi, que je voulais dire, je vibrais le monde à la peinte de mon couteau ! la pâte s'étalait en chant ! et puis il y avait la musique, qui habitait de l'intérieur tout ce qui irradiait du monde , intérieur et extérieur, j'ai rêvé et tenté d'écrire comme la clarinette de Jimmy Giuffre jouait en oiseau , j'ai rit à l'accolade de Vinicius de Moraes qui me contait les histoires de son Brésil cordial, aux ailes de l'Afrique... et tant d'autres... et puis il y eut le geste , le théâtre qui m'a aidé à propulser la voix qui restait coincé au fond de la gorge, dans l

nathalie Riera

La parole derrière les verrous , éditions de l'Amandier ISBN 978-2-35516-023-3, 12 € allez voir sur son blog : virgule de pollen (…) Avec La parole derrière les verrous, j'invite le lecteur à une sorte de texte itinérant (...). Les citations poétiques, réunies dans cet ouvrage, sont un moyen, d'une part, de faire éclairage sur ce qui nourrit mes convictions (chacune des citations agissant comme une sorte de discours intermédiaire), et d'autre part, de privilégier une certaine communication avec le lecteur, dont j'estime qu'il peut être à sa manière tout aussi investi de ces paroles: à la fois ouvertes et dissimulées. J'ignore si ce texte pourra avoir une résonance aussi particulière que l'a été ma confrontation directe à la réalité de l'enfermement mental et physique, lequel peut être à double tranchant: accentuer le désordre, la haine, notre incompréhension du monde, ou, tout au contraire, nous inciter à remettre en cause notre irresponsable ignoran