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Articles

Affichage des articles du mai, 2007

rapture

question que je me pose ce que je tente d'exprimer en utilisant pour cela des couleurs , des mots , des phrases mais aussi un ressenti et une culture , plus ou moins bien digérée , des bribes de choses qui m'ont touché , art, vie, insignifiance de l'oeil en route ; Cette nourriture de l'esprit brille comme des étoiles lointaines, inaccessibles . ce luminaire peut aussi bien nous cacher à nous même quand nous tentons de donner forme au pressentiment , une forme qui soit de la poésie ou de l'art , l'envie de dire peut cacher la banalité et le regard en retour enseigne le chemin à parcourir , dans la brûme ... il ait des maître de la parole , des être dans le corps est parole , toute la voix est arquebouté dans cette pliure de la parole , comme un trajet de flèche, comme on est chasseur, comment devenir celui là ? faut il suivre le sentier des aux influences ? au contraire le chemin broussailleux est il gage de vérité, la sienne, au sortir des broussailles

friches

l'encre lamine le grain infime

l'encre flotte au vent , les arbres deviennent fées et la matière rude est infime dans son grain , aux plis des rides, l'eau sur la feuille de riz, se mèle à la pierre vieille...

la poésie

la poésie est elle un chemin où l'on croit se dévoiler et qui en fait s'envoile ? faut il céder à cet élan ou au contraire maintenir une sorte de silence en avant garde, Le réel ? la vérité ? comme seul tracé? c'est oublier que la vérité se cache dans des recoins à jamais maquisards, la vérité est mais qu'est ce qui est , peut on prétendre le circonscrire , aië le mot est lâché ... conscrit , la vérité serait conscrite ? , pourquoi pas circoncise ... et pourquoi volent elles ces jupes tournoyantes à la recherche de l'ébriété sublime , la vérité , son excellence le poète Rumi créateur des derviches , Gurdjieff qui rapporte les joutes des musiciens cherchant à faire vibrer les rocher d'un cirque de montagne dans le caucase, le regard "ironique" subtil de tel sage qui sait que la vérité se situe toujours la où ne l'attend pas, du coté de l'humain tout au moins, l'art devient chemin en soi car le poète ouvre des portes et suit des c

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l

progression

colors

les lignes tissent le paysage

arbres scripture

aura

le corps est vert

écriture du vivant

route La peinture n'est pas faite pour être comprise mais tente de montrer, faire ressentir l'endroit, le moment de la vie de cet homme qui rejoint l'universel dans ce sens profond qui nous échappe, réunit l'espace d'un instant la contradiction et le mystère , comme une vue ouverte, un appel qui suggère quelque chose , quoi? pour moi , je peints comme ça , non dans la représentation et la pensée des choses mais dans l'invocation , l'appel de ce qui s'ouvre , qui surgit des profondeurs de soi , qui témoigne d'un être au monde , nourrit de toute une réflexion au préalable , enfin je peignais car il y a un moment ou ça ne suffit plus ou bien la volonté se remet en marche , s'éveille à ce que LUI veut vraiment , ce ressenti en avant vers l'autre, sortir de la prison personnelle, ouvrir vers le partage , le cheminement et l'enracinement, jusque là ma peinture avait les échos d'un chant , qui sortirait de la gorge-main -

arbre raga

souffle paysage

surgissement de l'homme dans son paysage

ma soeur la fleur

Obaba

fleurs de ma terre