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Articles

Affichage des articles du octobre, 2007

méditerranée catalane

une luminosité un espace voir le monde comme lumière vaste étale les éléments majestueux entrecroisent la couleur opale simple son du mot dans l'espace signifiant redonne au regard sa pensée méditerranée proche des toujours le visage de mer atteint au ciel et mélange espace ampleur où l'humain navigue le sourire observant la danse traçant son orbite bleue

l'oeil en corps

un enracinement vers son horizon en quelque sorte la vision d'une terre qui enserre me rappelle à ma réalité d'exil, je peints cette rive comme un voilier caresse mélancolique les herbes et les mottes du rivage, l'appartenance pris entre la vague et le vent, saudade ambigue entre empreinte et poussée des sèves, tellurique, le temps prononce la sentence et matière, promet des floraisons ; les mots eux ouvrent l'espace en vent debout à la déchirure qu'impulse le désir, l'oeil dans la toile de l'absolu entrouvre, pétillant le pressentiment au vivre, hors de tout propos les mots comme une liberté dans les blancs, deviennent la langue inconnue, ivre comme la brise qui pousse et vibre au corps car le sens et la trace sous-tendent le piège et pourraient ramener en arrière ; c'est donc dans les vides et le sens accordé à l'horizon , le chant improvise une mélodie certaine et résonnent du chaos du pas de l'homme qui marche et déchire le tissage du monde

Mascaràde ... version hot

au port des mots en liasse Le reflet des drapés de lune pend aux plis des branches grave et grise filasse les croches en mailles emplis les cordes mâles frappent lisses et rippent le long du manche croassent à tire d'elle car le chat huant chouan ou chouette bouc ou hibou zèbre ou ours peloche ou anchois à jase le loup grivois ose des coup de langue par en devant il mime en torsion l'angle à l'œil du visage il fait owl en exagérant la poussée des dents racle réfrène la frénésie de son refrain bas résille le saxophoniste, ému, c'est coincé l'anche alors qu'il tentait de s'arracher un poil nasal, ça m'apprendra à penser à Boris , il grommelle et zozotte; le bémol s'enraye, zag en zig ... ol'Tom, lui, se met à chialer dans ses hoquets car Rosie c'est too much ... crevasse en fut de lune plaquée l'écaille enfuie fer ni somme ni

mi alma

lam, âme , alma , alba , a... le mot resplendit de langueur tendre son fulgurant de sens à l'espace de l'humain, est comme une tracée blanche et dessine ce que l'on peut entrevoir de plus pur , de plus beau, entrouvre une tendre déchirure dans la matière opaque , mélancolie qui se mire à l'immense ténébreuse du désespoir , mi alma , je tient à toi comme à un filin de lumière qui sous-tend l'ossature de mon pourrissement, à quoi je me résorbe toute voile dehors, l'oeil aux étoiles . tu es ce qui me trace en filant, or étincelant d'instant.

rêve d'un monde nouveau à l'ombre des acacias

mascàrade

Nina , précision et note amicale : crédit photo jack Desmarais MASCARADE (S) Où les "1000 mots dits ? de nina LOUVAIN ; la louve est au CAFÉ SARAJEVO Milles et kilomètres de mots dits… Poésie, nouvelles, sketchs… marinés dans du jazz vivant. Entracte masquée : Devinez qui vient jaZZer Un auteur masqué à découvrir, à deviner L’invité emballé sans ruban sur les lèvres Le concours pas Goncourt où vous gagnez d’être présent mascarade ma mascarade à moi, à l'oeuf et à la tempera : (version soft et cool ) une fois n'est pas coutume... Une fois n'est pas coutume... Le reflet des drapés de lune dans les plis crochus des branches le fait penser à une chouette, il mime en torsion l'angle à l'œil du visage et pense très fort uhhh uhhh il rit, difficile de penser comme une owl ,il fait owl en exagérant la poussée de ses dents, couoik ce n'est pourtant pas dans une frénésie de joie, il considère gravement le sourire plaqué aux lèvres d’huitre et froisse les d

mar o mar

sans jeux de mot , mais c'est tentant marre omar ou mare homard ou ... bon vous m'avez compris non ce n'est pas du tout ça zero , au coin le bonnet d'âne sur les oreilles artichaud (celle là elle est connue)

luz

l'homme qui voit que voit il , que ressent il dans le chant qui traverse l'en-vu , le geste devient le point de départ en retours d'un frisson qui l'entraine .

expo au centre ville

il faille

Parcours… une évolution en forme d’écriture, le trait se mêle aux traces qui nous précèdent et nous prolonge, donc, Comme un cheminement en chant sur les sentiers, la terre, et l’homme se résout aux éléments, finalement se rejoint en foisonnement… Le chemin de terre s’encre et de mot s’ouvre vers ce qui ne se laisse pas voir, qu’il croise à chaque pas. Encre de chine, aquarelle, pigments, le roseau et le pinceau guide guide l’eau aux rides du papier, devient matière, trait, écriture… le poème s’emmêle à la peinture.

le grand fleuve

mat terre

amari

l'émotion étreint en écoutant le chant ravir la beauté s'ouvrent les roches les rousses douces sur l'aspérité la mer en rive gonflée dans mes paupières mon ventre rythme la lancinance mes lèvres en drapeau fières ma langue le fer de mon à pic lèvre et yeux se fondent à la brume et rêve sur le roc dressé baton de voilier planté au loin la poésie et la voix riment à l'âme pantelante en écart le visage eurythmie élancée polyphonique les voix tissent une histoire unique en fond le visage en métamorphose obstinée chante en chaque femme la fringale du corps à l'orage du regard en rire le visage ponctuent des cents renoms aux pigments d'une peau recommencée en arbres les corps aux velours des collines s'accentent les roches en percement d'aigle les ailes fébrile aux bras des étendues en équilibre désordonnés sur la poutre des temps les regards s'échouent sentiers les corps rebondis toujours les mêmes

a mi madre...

TXORIA TXORI Hegoak ebaki banizkio, nerea izanen zen, ez zuen aldeginen ; baina, honela, ez zen gehiago txoria izanen, eta nik... txoria nuen maite. ...Si je lui avais coupé les ailes Elle aurait été mienne Elle ne se serait pas enfuie Mais alors Elle n'aurait plus été un oiseau Et moi C'est l'oiseau que j'aimais (Joxean Artze, 1965) promenez vous de petites vidéos en vidéos en bas de l'écran , c'est si beau !
l'émotion étreint en écoutant le chant ravir la beauté s'ouvrent les roches les rousses douces sur l'aspérité la mer en rive gonflée dans mes paupières mon ventre rythme la lancinance mes lèvres en drapeau fières ma langue le fer de mon à pic lèvre et yeux se fondent à la brume et rêve sur le roc dressé baton de voilier planté au loin la poésie et la voix riment à l'âme pantelante en écart le visage revient en symphonie élancée polyphonique les voix tissent une histoire unique en fond le visage en métamorphose obstinée chante en chaque femme la fringale du corps à l'orage du regard en rire le visage ponctuent des cents renoms aux pigments d'une peau recommencée en arbres les corps aux velours des collines s'accentent les roches en percement d'aigle les ailes fébrile aux bras des étendues en équilibre désordonnés sur la poutre des temps les regards s'échouent sentiers les corps rebondis toujours les mêmes

l'entre de la grande ourse

L'écrire comme un souffle que l'homme expulse pour respirer, sortir de son isolement et retrouver soi, la parole, dans ce sens salvatrice, explore le vide du sens et habite, comme un écho, incertain mais vital pour aller de soi à soi et en cheminant, arrimer l'autre, mais comme un autre soi ou comme un autre de soi à soi en chemin , en halte de parcours en rebond capté, réverbéré, reflété, renvoyé comme d'une paume, flanc de cette main qui rencontre et projette en retour, Le bond de force que le corps imprime, J'y vois comme ce champs de pelote au front du fronton, ce miroir en dur des pentes des vallées, ces pierres entassées en art où le soi à soi résonne en construction savante, solide, reconnues et reconnaissantes; le soi se joue en parole au mur du lien, serait ce cela que l'on met au jeu de ses muscles bandés, à la limite de la douleur, du défi. Mais ce râle de reconnaissance comme un écho de montagnes en montagne, de troupeaux en troupeau, cour
le fil du chemin se hisse vers les chênaies carènes, débris concassés, cailloux , poussière coques vides les pas rythment au souffle de l'ocre brindilles tons de pourpre et roussent les abris de l'air le filet végétal durcit de sève surplomb des couleurs griffure relent de mauve verdure entre orience grise étrave le fichu rouge lancé à travers l'écarté des versants les verts de l'air se gravent au vent dérives claires ma terre caillouteuses je gravis je brime mes rêves aux pas des hanches rouillées l'écart entre espaces traversés s'humecte le velour des infimes la grimpe se hisse au pâle avance en iles croches béance rire en marge vue libre ruades et sombre insoluble et rompre l'ombre chemin en tissage rêche la rugosité imune à la tourbe du jour l'indécis plombe la tombée du clair la chair lanterne violette à l'étale d'or noire s'endort en multiple jocasse piégée entre les lignes lumière gercées aux branches verdures obèses les m

in the pines

expo au cloitre

expo au cloitre de fréjus le cloitre de Fréjus a accueilli tout une bande de joyeux lurons venus déployer leurs étendards sur ces vieilles pierres méditatives des bords de l'Estérel aloredelam était aux anges et a rencontré pleins de joyeux amis tel Jaabi le peintre des fidji qui nous a fait boire la boisson traditionelle du pacifique, le kava qui m'a rendu euphorique ! a visiter http://jaabster.blogspot.com/

il faille

dans les failles

une drole d'histoire d'homme et de femme la nature circule dans les vides les pleins tracent les lignes d'un chemin entre la poussière les pierres et la feuilles drailles du vent , ou est ce autre chose cette rive éloignée drainent le sang et questionne ...
to be or not to be le chemin de terre ou le gravier se rime aux roches et grave au sable les traces d'une grimpade rocoise inonde la sueur à grande enjambée accentuent les brindilles en roulades cosmique elle nous invective caravane à dos rompu des fourmis les yeux dans le vert circonflexe les longes tiges écorceuses s'étirent et baillent au vert changeant de l'humeur claire cependant maille cette autre dément un effort et la bête tease s'étire d'aise à la breeze ou peut être frole miss ti gris c'est à voir ! lézard frêles à moustache raillent aux rayons clairs à luire les poils délibéremment blancs

ours a la ligne

Patou et l'ours, face à face millénaire dans les alpages et les estives le fromage en pîs à l'abris des coups de crocs les paquerettes à l'ombre pyrenéenne crocs en jambes les deux boules de poils se hérissent s'affrontent au recul millénaire arriment la sagesse animale aux strates réitérante du temps photo © bdm.typepad.com lectures en cours "une histoire de l'ours: histoire d'un roi déchu", Michel Pastoureau, la remarque de l'ours, Anne de Stael (pas lu mais prévu)

les deux mots dansent

Je te tire la langue quand tu me vois pas et je dodeline les rayures bigarrées de mon caleçon de bain, comme une autruche qui aurait fait coucou de ses plumes à l’astre rageur la tête à l’endroit de là où les vers se cramponnent aux racines et se gonflent de tubercules épices en pulpe l'accent brésilien au loin vers la troisième fenêtre Elle se met à chanter et rompt la corde moi je m’endors en boule Bourru je me sens poindre et je m’étire au piment de ma boursouflure Ta contrebasse ouvre des fils de râles et je m’infiltre en cornet Bigorneau au muscle les coques entrouvrent à l’air la douce marinade Satin à l’air je somnole d’un sol ô pato je me réfrène au refrain Mais ma clarinette s’est mise à bailler à tous les vents, les couleurs napolitaines sur tous les tons Elle fait la belle et s’en va par les toits S’agrippe aux tuiles Descend les gouttières entre les clefs et rythme de biguine la tambouille mélodie de tes anches Un filet de dorade s’écrevisse entre les joues alléchées, j

la barre tranche de mer... histoires , histoires , en vrac, sauvées de l'ancien blog...

déterminé sur mon embarcation de mots à franchir la barre tout azimuts la rive d'eau qui rêve indigo en banc opaque devant mon esprit étal j'essaye, je tente des brouillon pour m'éclaircir la voix : histoires , histoires , en vrac : hier soir ...... les odes maritimes se sont échappées du rayon poésie ... hier soir , vernissage à une superbe galerie , de très beaux petits formats , des gens que je n'ose pas aborder , l'oreille qui traine , et puis en trainant je m'aperçois que sur les rayons du coin livres ............ ODES MARITIMES de PESSOA , alors je plonge avec ivresse dans ce grand bain de l'art , dans ce phénoménal chant , ode , que Benat Achiary dans "près du coeur sauvage" m'a fait découvrir , et je hurle , je sussure les mots qui s'élèvent , tourbillonent dans la galerie , rebondissent sur les murs peins à la chaux , traversent en vrombissant les encres de Tapies , les fusains de Hollan , s'élancent de l'autre coté

grèce

Au retour d'un voyage à travers la Grèce et les iles , enveloppé encore des vapeurs de lauriers, tout à la douceur de demeurer dans l'ile aux ruelles étroites, gravissant les montagnes comme une chèvre, les pieds dans l'émeraude paradisiaque, je me repait de la rudesse jouissive au sel marin d'une kémia de seiches, de ma table d'amitié je vois les pècheurs préparer les boutres aux filets et aux voiles , méditerranée l'euphorie me gagne et je voudrai vivre toujours comme ça ; Est-ce l'orient dans la partie de cette ville au dauphin , est-ce de sentir la terre si fort quand l'eau m'environne , est ce de toucher à la mythologie de Sigri, cette peinture est comme un songe de retour que je ferai beaucoup plus tard, à l'atelier , je peints cette toile que mon ami Maya , dans sa clairvoyance voudrai pour couverture de son livre "lettre à ma terre" , jamais publié , je crois … l'atelier, ces jours là résonnait du rêve d'un retour au

chronique d'une érection

Y a t'il un espoir sérieux pour que ça change où les camemberts croulants de notre pays rétrograde se croient ils encore sous Louis XIV ou Jacques le ténieux ( je l'ai inventé pour l'occasion, j'aurais pu dire crémeux mais on m'attendait au tournant et j'ai obliqué évitant la flèche currarée qui m'était décochée, fin stratège à l'aïl que je suis ) , à mon avis humble mais acéré la cisaille piailleuse dont l'issue nous renvoit sans coup férir à nos corvées de patates , les épluchures bien fines por favor et vous êtes taillleur dans le civil allez donc faire les turques ( les chiottes quoi !)... ( oh les gros mots !!!!! shocking ! et les votres ! vieux baveux empaillé , eh.... laisse la place aux jeunes ! babouin cul-rose t'es garé en double file corbillard vermoulu, morveux billé en pré-morgue !) bref , comme disait candide ( c'est d'actualité à l'opéra , : "mieux vaut cultiver son jardin" que de prèter l'oreille et son c