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Articles

Affichage des articles du septembre, 2008

wilfredo lam

Aura vive

Aura vive oh primavera , première vérité du voir l’éclatement avec les rayons de l’aube enluminures l’émergence des lueurs hors de la nuit irrupter ! en advenir aux rêves effacer la prépotence écorce mâle du dépérissement l’été assaille la sève assèche défaillance une luminosité un espace voir le monde comme lumière vaste étale les éléments entrecroisent la couleur opale simple son du mot dans l’espace signifiant redonne au regard sa pensée proche des toujours le visage de mer atteint au ciel et mélange espace ampleur où l’humain navigue traçant son orbite bleue En résonance lumineuse le monde en bosse s’arqueboute les feux aux couleurs l’éclat diffuse le mat étale reliure sur le métier à tisser du voir à la trame de nos sens la source jaillit des fosses ombrées en cristal en aube l’or et l’émeraude le phrasé intitule une soif dans le voir les voiles d’une épopée à la conquête du jour un vent sans limite ouvre les crevasses de l’ombre la mélopée chante l’être au jou

surf du temps

Amina mot question mot douleur nom montagne splendeur brune sereine océane j'agite cet appel comme une trachée de lueur comme un autre mot pour dire aime comme une voile havre du vent tresse à traversée ou nœud de plancher à mature comme synonyme de l'ampleur la vague immobile dans le surf du temps Amina trouée du vert à l'aplomb d'une certitude bleue ligne de flottaison rouge vive fleur brune d'une renaissance flanquée de l'absence magnifique trois mots-lyre marquent une survie