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Articles

Affichage des articles du janvier, 2008

Aléas à linéa et A anti NéA

PROPOSITION <> papyrus subtil : déroule rouleau de soie entre en c re et souffle : cocon replié en boule : mais qui pourrait déplier le fil géant de l’inspire en roue : cris graffitis sur le mur : feuilles froissées dans l’osier : lignes d’eau se font la belle et débarquent du papier en voilier Santa Maria : parchemin peint à gros grain d’orage : la calligraphie envisage et colore les mots caresses et grondent : livre libre: insupportable écran géant mais hypnose insomniaque : chiffon guenille la voile aventureuse éparpille les lettres au vent au clair : à la journée ouverte Fresque d’eux Carré rouge obtus à dada l’hyppos campe à cheval une obstination étale noire négroide mine minas gerais un bruit d’enfer sur des tambours barril de machine à laver babile cette disqueuse nubile cisaille des traits tout droit comme entailles de plomb le crayon c’est tout con eh Marge désert à la feuille mandèle si sourire si doux s’il en fut l’oeil cyclique énumère les raisons en drive

tajine au creux des mains

tajine au creux des mains les graines effilées entre les seins les dents aux reins les aulx plumes et pluche ce multiple est pèle et mèle le jus citroné matine de laurier jouvence elle sariette se hume thym tu siffles grive marine mes sentes crues en dos de crin cuir tanné tu cueilles crue à bras les simples la faim en sapience l’ail multirécidiviste l’aime sel et les ailes celles violence elle déplume crabes en sèche ni rime carême d’un jeun enfreint

bench in the park

belle au sang

les lèvres remuant la peau ce peu de chair dévoile les mots , l’empreinte y laisse une secousse de l’air l’embrase, qui s’il faut le nommer de chevelure cheval en torse de muscle tremble sous la pression se tord comme un vent qui vole gifle comme des arbres secouées dans la furie du temps les branches injurient des flancs la rage un spasme du cœur exige le respire et l’expire jambe repliées en maison sur moi, qui dresse les poutres ou la sueur de vivre nous recouvre en peau caprine le temps rêche durcit le sillon comme cuir et nous en dessous torrent'elle cette distance là je la caresse comme un torrent qui mène à la mer , comme une faille d’où surgit la lumière ma propre obscurité nourrie des dessins à l’ocre de peau , la blancheur de l’esprit m’habite dans la fermeture pesante de la roche qui , en cercle me laisse libre par inadvertance la terre a un chant qui toise me replace au cœur du mystère , de la question au fétiche couche de cendre , abandonné au coin du feu