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Articles

Affichage des articles du février, 2008
tabula rasa forme blême cristaux de givre en alignement oblique cet épouvantail comme une larme pend en haillon de fibres fines la déchirure hagarde sol de gel la brume lancinance brise vif assauts flancs entre l’air et la terre qui dort est ce l’humidité cet étouffement d’un temps ressassant impatients trois temps raves ramènent au matin l’incessant vague voile de ce qui ne se laisse voir parfois la langueur s’enrage et viole le temps qui stagne rupture frêle ce trajet parfois permettait des percées et le silence débouchait sur la lumière blanche , au loin une aspiration rochers cordages ou crissements violoncelles un départ horizontal au delà des brises à terre étal un amas de roches symphonie et la douceur cristal les neiges abruptes peut être une niche au creux des vallées au pieds des blés deux poteaux d’angles au toit parsemé de rouge le chemin est à prendre se perdant dans les baies sauvages mûres et chênes atlantiques au son du merisier de taille élancent le pas à marcher à pi

zaz au bois

exquise lumineuse c’est une étoile simplissime au sourire comme givre tombe en tournant firmament dans la paume d’or du marchand de rêve argente urgente

our

l'Amour , le fleuve , s'y noyer et renaître pourquoi ce our , beau son sans lequel am se sentirait si seul endeuillé du parfum magique comme une langue maternelle oubliée ou les sons des mots que la source cristalline éparpille , j'en reste au mot , au son qui relie les fils à quelque chose dans ma nuit d'épanouissement fertile en corolle nénuphar sur une eau, j'allais dire no, et que ce no , péripétie virevoltée, une o qui ouvre et porte , le mot se forme et épouse une étoile de sens , profère un chemin hertzien et délivre un rêve bien réel , en doute à conquérir our je retiens l'our

Amère Rica

amérita américa ton charter me composte à mes santiagues le no limit est ouvert open on dit je crois chez vous j'irai m'lover dans un tipi faire de la contrebande pétrolifère mes bons mots mes épées rondes ma révolution en bandoulière je me ceindrai d'une coiffe de plume volées aux derrières des corbeaux noir de wall street je ferai des trous dans mon ticket pour être ben sur de pousser dru Rita ! tu s'ras mon Erika ! ta lave orgasmique sur mon surf me transportera en virginie et ta houle furieuse ventre à terre j'm terrerai dans mes cubes de peinture Rita ! j'peindrai tout chez vous ! de tes fenêtres pour q'tu vois plus que des couleurs à l'infini je te cacherai les fumées scorbutiques des pépinières cancérigènes par des rideaux en tulle d'ÂMour ÂMERe 'érica Âme et Rita j'en peux plus de te voir geindre j'voudrai t'éteindre de ma salve et ma salive c'est easy t dit assez le no limit mon grand bon transatlantique d'une chi

une page sur FRANCOPOLIS

Merci à la revue en ligne FRANCOPOLIS qui m'ouvre l'espace d'une page pour y présenter peintures et poésie sur CREAPHONIE Un grand merci en particulier à Gertrude Millaire

loizeau

... mais l'envie me démange de me remettre à brailler ; alors qui sait je pourrai bien ne plus étouffer mon baillement me flanquer à la flotte et faire la planche un brin d'herbe entre les dents j'ouvrirai peut être l'eau entre deux nageoires nasales plouf les éclaboussure taquineront les oiseaux curieux à tranches de vent qui piaillent se gaussent , fouttent de ma gueule quoi , en langage piaf se marre les côtes en aile fou rire , loizho ! et 'tend un peu que je te fasse boire la tasse , t'as encore rien vu vieux ! non ok c'te pour rire mon pote vient qu'on s'en jette une , tasse d'eau marine , croque un pti tas de crevette en kemia du soir , à la voile rentrée près à s'coucher l'oiseau et moi on fait l'anguille , ben content de s'poiler à l'ancienne . et si on s'faisait une ch't'omlette aux cèpes ?
je me tais .... j'entrevois létendue, les teintes qui forment le manteau et les crètes d'une marche en pas de broussard , j'enjambe le no limit d'une imagination voyageuse