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Affichage des articles du août, 2008

Amina M

Amina, c’est le nom que je te donne , sa farine touche à toutes les rives, je n’ose les dire, la peau s’éclat soie noire comme nuit au soleil, elles pourraient disparaitre, ce n’est que fruit et fleur abeille mutine à rive d'elle une carte marine charme sombre la profondeur océane les plis de la bouche touchent au bords de l’ébène cœur mûre l’œil serré la peau brune les veines d'un noir bleu de lave lisses tes cheveux ramenés comme deux mains saisissent le ciel geste alangui ce rouge carmin s’accorde à la pigmentation isthme le ciel déferle bleu profond comme la mer rouge fébrile ou tes vagues murmurent séisme entre les émeraudes qui te sont seins azur opale retombe la courbe en frisson tes doigts presque en frôlant se joignent éparpillent le parfum la magie rose âpre violette mendiante de la journée tu viens luisante unissant ton et son un coin de chaleur entaille le malheur illusion et connivence de la beauté Amina ce bref instant s’épelle de toutes les voy

mots dire

La poésie peut elle éviter qu'on s'écrie ? outré, fatigué, rallebolisé, désespéré : DES MOTS, DES MOTS, des MOTS ! DES MOTS ! croyant bien faire le poète n'écrit que des mots , alors qu'il y faudrait bien plus, des épices, des ciels bleus des nuages qui dévalent les gris des claques qui pètent des baisers qui s'engouffrent dans nos langues et salivent des noirs qui cachent les voluptés, copulations aristotéliciennes sur le sable, déchirements érotiques des néons aveuglent le ciel, des placages dans la boue et des mêlées qui poussent en touche des barbies qui crient au viol vodka qui se croient limonade et des bouffées qui continuent à tirer mais des mots , des mots qui ne soient que des mots , écartelés dans une toile d'araignée imparable, ciselés et pattes de mouchées sur une page immaculée, non des mots qui ne soient que des mots le journal en est plein et la poésie s'asphyxie il y faut des mots qui soient plus que des mots, bien plus que de ces trace