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Affichage des articles du octobre, 2008

aussie

FRED WILLIAMS et oui c'est comme ça que je me vois ! am I crazyyyy?

feeling groovy

même si on ne la connait pas qu'il faut frapper à la porte fermée interroger l'invisible de derrière la porte fermée tu sais c'est pas facile , des fois des fois je voudrais la raconter l'histoire même si je ne la connais pas essaye , peut être qu'elle surgira des mots à l'improviste mais les mots me semble vide, ils résonnent à vide dans le silence comme s'il ne s'appartenaient plus comme s'ils sonnaient creux quand je les entends rire alors j'essaye de les additionner et de là peut être que quelque chose voudra dire tu comprends ? oui , je crois , je comprends le désarroi l'histoire hurle dans le silence et tu ne peux pas la dire Faut il se contenter de laisser vivre ce qui pousse ou déborde prendre un certain recul et dire mon rêve ma pensée mon désir mon enracinement à l'horizon ne faut il pas se bander et propulser l'informe et oser le provoquer? doit il ce désir attendre le moment embourbé doit il fatigué de

aura vive

mon nom morne le mal à l'âme LAM je chante une morna sans répit c'est que l'alizé qui enlace l'océan oh primavera , première vérité du voir l’éclatement avec les rayons de l’aube enluminures comme l’émergence des lueurs hors de la nuit la proie en dormance le terreau vêle aux rayons précoces et irrupter ! en advenir aux rêves effacer la prépotence écorce mâle du dépérissement prépuce virginal des défloraisons sans retours écluse levée vers la redondance effrayante l’été assaille la sève assèche en défaillance l’air escogriffe au désert En résonance lumineuse le monde en bosse s’arqueboute les feux aux couleurs éveillées l’éclat diffuse le mat étale reliure sur le métier à tisser du voir à la trame de nos sens la source jaillit des fosses ombrées en cristal en aube finalement l’or et l’émeraude enluminent le doux balancement d’un conte et bercent le phrasé distillé intitule une soif dans le voir les voiles d’une épopée à la conquête du jour rythme et sou

le grand fleuve

LE GRAND FLEUVE Souffle de l’œil la respiration au rythme de l’air souffle la peau le sang sourire aimant sédimentation rend l’accord enferme les paupières replier un genou s’aspire se déplie s’évade circule libre à corps JE me retrouve fier du grand fleuve la terre sur l’air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l’homme du grand fleuve bat mon cœur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière ronge à la tâche et nomade la terre liberté d’être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d’une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes de partout et d’ailleurs mes frères peuplier en lance aigrette air fier en bec parce que la terre la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les