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brâmer

La mémoire, à propulser, vers l’humain, le frisson , touch ! suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit, un simple que , une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que c’est le rythme plus que le sens des mots , c’est ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous l’imprévisible et la place qu’il laisse , au temps dans les interstices, les mots dans les sons les re-son et les non-sons , avant , après , au delà tout est dans ce murmure où des lignes de contact ces chantages de la vibration ces relations au son du passage de l’un à l’autre, massacre où les frétillements
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Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce

Au pays du long nuage blanc

fini de lire le journal de Charles Juliet en Nouvelle Zélande, de Juliet je connaissais surtout les entretiens avec Bram van Velde, concentré de puriste attitude en Art, qui m'avait marqué et en même temps ennuyé car répétitif , la nouvelle Zélande, le pays où je voulais émigrer quand j'avais vingt ans et dont le rêve me poursuit, voyage jamais fait, un grand regret ; la rencontre improbable du poète de Lyon , qui se qualifie lui même de rigoriste et de ce pays dans l'océan , où la nature est ce qui conduit les hommes, le simple le pur mais comme évident, c'était ce que m'avaient laissé comme impression mes ami kiwis, cette rencontre au jour le jour m'intriguait , j 'ai fait le voyage. passionnant rétif d'abord, Juliet souligne l'importance de la vie intérieure, de la vérité comme nécessité, comme point de départ, d'ancrage ; des réflexions sur l'art et l'introspection pure doivent à la vision chinoise, à l'expérience intérieure

La cour

Bamako !à voir absolument ces quelques quatre vérités assenées à la logique occidentale, divertissante (!!!), divertissement genre star AC , la photo le ferait croire en guest star : l'Afrique , Aminata Traore, et le FMI , de quoi se tordre de rire effectivement... Bamako , un procès où les accusés sont les grandes instances internationales , le FMI, la banque mondiale....le procès se tient dans une concession , une sorte d'arrière cour, le procès se tient dans l'intimité sociale, l'afrique à domicile en minuscule et l'on voit les gens allez et venir, la vie quotidienne se refléte dans les visages, l'Afrique est au cœur des débats, comme une peau, le grand vécu sur les traits et les postures, les vies qu'une mince paroi ni un contrôle policier ne parviennent à dissimuler ni filtrer, le temps est le grand invité, la sagesse ancestrale et le chapelet de la vie, va et vient de l'être humain et présence immobile ne sont pas invités à la barre, mais elles s

coeur de gesta

affinités avec cette grande région , par exemple mon admiration la plus évidente va à Bernard Manciet , poète gascon d'Uzeste dans les landes, il me semble être le chaînon manquant entre la France occitane et la porte de l'Afrique ! On sent dans sa langue comme une chair de la terre et les fruits que sont les hommes, gros de toute l'histoire littéraire française et romane il accouche d'une modernité tournée vers le sud, ouverte et libre, sa voix noire de sang gascon se hérisse de ce vingtième siècle que la révolte noire a appellé JAZZ, Bernard Lubat le troublion le fait baigner dans cette eau de révolte réminiscente, elle s'accorde au vieil homme et ramène au rivage la douleur de l'engagement dans l'histoire, la modernité, la mort qui rode et le recul d'un enfant d'un pays rompu aux meurtres de l'histoire, éternelle résistance, l'homme de la culture a le corps dans le peuple et se souvient, sagesse incarnée dans le temps d'un sourire qu

le peintre

Le peintre sillonne le paysage, il aime à parcourir l’étendue, du regard, de son pas, il marche et l’œil divague comme un océan incertain, couleurs, matières en mouvement , informes car la marche immerge dans une sensation vaste, seule la perception qu’il en a le porte, le prolonge, Dans cette élongation de l’espace qu’est le pas, pensées et rêves envahissent le regard, Il ne s’est pas arrêté, il hume dans l’énergie du cheminement, la vitalité englobe tous les temps et l’effort physique prélude à la vision, il se sent vivre, plus tard il y repensera, à la manière des peintres chinois qui rentrés chez eux livrent le voyage à l’encre au papier. Là, il se rempli de l’odeur du monde, salue les fourmis, les coques et les cosses, les élucubration des branches d’eucalyptus au vent bleu, il s’amuse des glissades dans le graviers du chemin et repense aux lieux du monde qu’il a connu, lieux de glace, minéraux et ruisseaux, douceur et incandescence, qui l’habitent mieux que d’y être, la Tasmanie

irish heartbeat

from WCMU irish Xmas concert live ! www.wcmu.org You can check out our site. We stream all of our programs....and starting in January we will be one of a few stations (in the world)featuring a new radio series by "Dervish." You will be able to hear it on Sundays (via stream) at 2:00pm Eastern Standard time, which I think is 8:00pm your time Sunday night. The series is called "The Irish Heartbeat with Dervish." It's a 14 week series which starts December 28th....the first show is a Christmas show. Tell others about us!! www.wcmu.org viva EIRELAND clic clac (radio shows samples) extraordinaire l'ambiance et la créativité que cela permet ! et quelle joie de vivre !