Accéder au contenu principal

Aléas à linéa et A anti NéA

PROPOSITION <>papyrus subtil : déroule rouleau de soie entre encre et souffle : cocon replié en boule : mais qui pourrait déplier le fil géant de l’inspire en roue : cris graffitis sur le mur : feuilles froissées dans l’osier : lignes d’eau se font la belle et débarquent du papier en voilier Santa Maria : parchemin peint à gros grain d’orage : la calligraphie envisage et colore les mots caresses et grondent : livre libre: insupportable écran géant mais hypnose insomniaque : chiffon guenille la voile aventureuse éparpille les lettres au vent au clair : à la journée ouverte

Fresque d’eux Carré rouge obtus à dada l’hyppos campe à cheval

une obstination étale

noire
négroide
mine minas gerais un bruit d’enfer sur des tambours barril de machine à laver babile cette disqueuse nubile cisaille des traits tout droit comme entailles de plomb

le crayon c’est tout con

eh Marge

désert à la feuille mandèle si sourire si doux s’il en fut l’oeil cyclique énumère les raisons en drive [draiv] et faux nez tique rit de dents des mots comme une fourmilière égarée
se ruent et
tu mouches dilapident les gués animés
lèche vitr=ne
ci-git i
avalanche en chaland
rave celle rit ci li po avare comme pas permis
v à la tire
il manque des pleins dans les trous

ol c’était perdu mais la police fait bien son boulot et tout rentre dans l’ordre que d’O et A B AS corpus quand l’obus creuse le package traine et po

llue

loup

BLUE

mais la b-o rensaigne à l’étal
l’Opale sombre épique
l’AS noir le vert mousse l’O paque
si tu me suis ramène les
bassines rouge vif presqu’Orange les ustencils
qui trainent

et tu t’lave les mains c’te plait

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

brâmer

La mémoire, à propulser, vers l’humain, le frisson , touch ! suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit, un simple que , une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que c’est le rythme plus que le sens des mots , c’est ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous l’imprévisible et la place qu’il laisse , au temps dans les interstices, les mots dans les sons les re-son et les non-sons , avant , après , au delà tout est dans ce murmure où des lignes de contact ces chantages de la vibration ces relations au son du passage de l’un à l’autre, massacre où les frétillements...

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l...