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belle au sang

les lèvres remuant la peau ce peu de chair dévoile les mots , l’empreinte y laisse une secousse de l’air l’embrase, qui s’il faut le nommer de chevelure cheval en torse de muscle tremble sous la pression se tord comme un vent qui vole gifle comme des arbres secouées dans la furie du temps les branches injurient des flancs la rage un spasme du cœur exige le respire et l’expire jambe repliées en maison sur moi, qui dresse les poutres ou la sueur de vivre nous recouvre en peau caprine le temps rêche durcit le sillon comme cuir et nous en dessous
torrent'elle cette distance là

je la caresse comme un torrent qui mène à la mer , comme une faille d’où surgit la lumière ma propre obscurité nourrie des dessins à l’ocre de peau , la blancheur de l’esprit m’habite dans la fermeture pesante de la roche qui ,
en cercle me laisse libre par inadvertance la terre a un chant qui toise
me replace au cœur du mystère ,
de la question au fétiche couche de cendre , abandonné au coin du feu ,
il ne sert plus sans doute et l’a t’on laissé là ,
à demi calciné
pour pagayer à la chanterie des sons-mondes , les questions rugissent des certitudes,
enterrées ,
à moitié découvertes; en termes de peut être à jamais







comment
quand le ciel s’enveloppe de la tristesse apparente le monde comme un manteau de pluie , quand les arbres déchirent les élancées fragiles et s’écroulent dans les mousses qui les recouvrent ,
que les étoiles se plient à danser des pas filants en tous sens , à bout d’espace , incohérents dans un feu comme glace
le rythme trop rapide et les barrières de griffes ne permettent plus mon corps sans autre que dormir , l’ambre épuisée ,
l’orage dans la vue ne me permet plus que courir , peut être est ce blizzard qui gronde ou mon totem d’ours là haut c’est mis à ronfler en renflouement je me sens triste et loin ce havre mour qui nourrirait
lance à grandir
une tristesse indicible enlève le gout de parler
ramène à la douleur première
nuit de se sentir ce nuage
ne me ramène que le silence et non le corps
cache d’ombre dans les vapeurs que le soleil éclaire
corps et lueur me saliveraient
saluerait mon désir
acharné
à vivre et enfin je te verrais
sourire
et offrir l’eau
la soif serait épuisée
et nous
allongés non pour un pot aime une ésie ou autres mots
mais un repos
qui saluerait le sommeil
tant de tensions passées à attendre
en vain que les muscle se détendre
de se défendre
l’esprit côte à côte s’endormirait belle le repos de peau la chaleur
au frisson vague
le visage
haut
dit cette plume de l’air vu dans le ciel
qui rouge les cheveux roulent d’une corde douce
tressée d’un vœux millénaire , jamais accompli
l’Amour ce mot orage déverse et brule ,
non , l’A que je poursuit comme libération , reconnaissance
ambre comme rasade
nerf
de la brulure
brisure sans laquelle je ne suis
plutôt moi
et que je fuis suis-je presque île dans le désert bleu de ce ciel qui court, dévale océan
te recherche sans route il est toujours une heure quelque part ,
à un moment
et c’est l’heure où je pense à toi écris crin et rire , pour moi selle du pacifique car ce mot l’aime vagues et flot beau ciel qui enrobe ,
vois
le beau visage noir , bleu ébène plombe comme en survol un rêve sourire comme jointure aux mots c’est cette envie qui pointe et trous que je brille dans mes yeux bois
bouses en lisant les mots , ce tien visage inconnu j’en trouve les traces quand crache la mer onde écume les cheveux soie sable grain fins de tes peaux sont roulade et chaleur au frisson , et que je fuis
flute en ut que je ne retrouve que dans le désert bleu de ce ciel qui court, dévale l’océan à ta recherche sans doute

et un jour à Sligo, l’herbe étendue en plaine
sur la pierre qui concassée en murets te faisait une robe
tachetée comme un parquet de fleurs ,
ambre violette
car le ciel illuminé en cavalcade grise renvoie cette illusion d’une peau tendue
si douce et si rugueuse,
tourbe hagarde,
lumineuses efflorescences
les nuages prouvent que l’air dévale comme cheval ivre et enroule le monde en manteau l’ire au vent.

Cathy
tes vents jaspe l’ire comme Eire la mer comme jupe fend l’air vert du vent et tu le chant tu encercles et tu tourne le lourd fer et la tourbe réiterre le vert l’enveloppe brune
dans les creux des yeux s’emballent un rond triste chamaille de peau tambourin c’est les fleurs comme pleurs et l’âpre lumière ce sédiment ou poussent les nuages et de ciel elle s’égare dans les gris pendant que tout tourne au bleu soudain inaptes les couleurs n’en sont pas et virent dans la lande au bas du haut rend ivre et on ne sait plus on entend seulement ta voix qui tonne de douceur et déverse la couleur fibre vielle l’amour en bande fine s’échancre en herbe lumineuse transparait le rythme au fil s’entortillone et voile velour la langue barde roule femme comme gitane et l’ouvre sur l’air


ta si go hàlainn

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