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Affichage des articles du 2007

esos cielos

le déchirement de lumière instaure une aube Ande dent et se rire en mire mes vagues à l'arbre irradient une aurore quand la bergère en Orion charrette la grande ourse etreinte à l'âme de l'immense fulgurant

le regard aigle tournoie aux hauts fourneaux , après une visite chez Lafrénière

il me vient cette pensée .... est ce d'avoir, pionnier, désiré le monde, autre , envisagé dans sa sauvagerie la liberté d'être or de penser ; rêver le vivre hors de ses fioritures, est-ce de cotoyer la nature immense , celle là vraie que l'écho indien porte au coeur de l'oeil , fier , gorge sous le ciel et jambe dans la plaine immense , paupière sous la pluie de l'arbre , est ce sentiment d'avoir été trahi , de cotoyer journellement l'écrasement de la souillure, la meurtrissure et l'insulte de la destruction irrévérente , esclavage d'un monde sans sens , imposé en contre sens , est pour ces raisons que l'écrivain d'Amérique est souvent dans la révolte et l'insoumission, l'amertume qui veut clamer fort son désaccord ! bien sùr je partage ce dégoût et mes montagnes à rives basques en révolte face à l'aveuglement rationnel, se joignent en chant dans la polyphonie poétique qui s'échoe de vallées en rives en rivage et abordent à

la pirogue et l'atoll

salut oh l'ami parti vers ton atoll merveilleux , le soleil et la beauté la mer en guirlande en parure à ces beau peuples d'humain qui comprennent ce qu'est la parole et la font circuler dans une bula! vinaka ! au bon gout de paix oh peuple des îles , je te suis et m'embarque à la suite de tous ces poètes sur la boudeuse , son capitaine Patrice Franceschi est le porte voix d' édouart Glissant, le grand homme, ma plus forte influence à ce jour, je touche aux rives de "raga" avec jean marie le Clézio et à celles de l'île de Pâque et c'est un éblouissement , et ce sont toutes ces voix de ce continent invisible , les paroles sagaies de ces peuples de l'eau ; le grand bol des montagnes entourées de sables rives de l'eau , de ces terres magnétiques qui comme un chant pacifique me remplissent de kava éternel ; à souhaiter la paix comme une promesse ces éléments vers lesquels j'accoste .... l'air, la mer, la terre , le feu, l'arbr

mue triste à rame

(en construction) devant la mer immense le regard perdu dans la vague pense il pense à l'immensité qui le contient son corps flotte de crêtes en crête la tristesse l'étreint qui mime ce manque comme un murmure en mélodie la vie mire à l'espace incertain entre deux instants les lèvres ouvertes le contiennent à la fleur d'une paume offerte ce creux de dune pourrait être une eau pourpre mais elle descent en creux violet à l'ancre du mot le moment se laisse aller à rêver virgules qui le séparent inclu de vague en vague de creux en creux s'étalonner comme une écume musicale les yeux même ils s'en souviennent et le corps s'humecte à l'arc en cercle vrombissant l'eau lui dit la vie le creux lui dit que la mort mais l'instant réuni en cercle insoumis le mouvement incessant lui songe et parle le rythme réitération à l'excès il ne peut cesser d'être en accent ce temps surgit de l'intemporel s'accorde aux goutelettes le font bruire
Devant la mer immense le regard perdu dans la vague pense il pense à l'immensité qui le contient son corps flotte de crêtes en crête la tristesse l'étreint qui mime ce manque comme un murmure en mélodie la vie mire à l'espace incertain entre deux instants les lèvres ouvertes le contiennent à la fleur d'une paume offerte..... lire la suite sur "à l'orée de l'âme"

aura vive

Aura vive oh primavera , première vérité du voir l’éclatement avec les rayons de l’aube enluminures comme l’émergence des lueurs hors de la nuit la proie en dormance le terreau vêle aux rayons précoces et irrupter ! en advenir aux rêves effacer la prépotence écorce mâle du dépérissement prépuce virginal des défloraisons sans retours écluse levée vers la redondance effrayante l’été assaille la sève assèche en défaillance l’air escogriffe au désert En résonance lumineuse le monde en bosse s’arqueboute les feux aux couleurs éveillées l’éclat diffuse le mat étale reliure sur le métier à tisser du voir à la trame de nos sens la source jaillit des fosses ombrées en cristal en aube finallement l’or et l’émeraude enluminent le doux balancement d’un conte et bercent le phrasé distillé intitule une soif dans le voir les voiles d’une épopée à la conquête du jour rythme et souffle comme un vent sans limite ouvrent les crevasses de l’ombre une mélopée dans les mots chante l’être au j

aura vive

En résonance lumineuse le monde en bosse s'arqueboute les feux aux couleurs éveillées l'éclat diffuse le mat étale reliure sur le métier à tisser du voir à la trame de nos sens la source jaillit des fosses ombrées en cristal en aube finallement l'or et l'émeraude enlumine le doux balancement d'un conte et berce le phrasé distilé intitule une soif dans le voir les voiles d'une épopée à la conquête du jour rythme et souffle comme un vent sans limite ouvrent les crevasses de l'ombre une mélopée dans les mots chante l'être au jour le vivant entre corps et ajour se tiennent en radiance les tâches en acupuncture subtile dérivent les alvéoles d'une eau de vague au sable dentelle portant l'algue plancton de couleur qui en pigment déterminent l'espace et teintent clarillon clair recouvre le couchant plan restent parsemés à la surface qui recueille comme en ile s'accrochent les points du réel qui s'attouchant accouchent le bel imaginaire sangla

mardjane Chemirani

pou ceux qui se demanderaient où j'étais hier soir ... et oui il y en a , la réponse est dans cette vidéo , sublime moment de musique intense , percussion persanes envoutantes à la limite dépassée de la transe et de l'exploration poétique , le rythme , le souffle et la voix extraordinaire de Mardjane Chemirani , ... chemirani's envoyé par chiranne http://www.dailymotion.com/video/x2ewfk_chemiranis_creation SUITE SUR POESIE ET ENVOL DE LA PAROLE

caro des carolinades

La vie se jette à mes pieds et me supplie de l'aimer -"je craque!"... et lui offre mes mots. @ Caroline Legault animatrice en scène, conteuse, auteure www.carolinade.com ti coup de pub !!!! à déguster avec un ti rhum ou une crèpe tartiné au maple syrup , un civet aux cèpes ou une soupe à l'aileron de requin ; au choix mais .... ALLEZ Y !

question,

en écoutant Jean Malaurie, en pensant à Eduardo Chillida, en ... je me dis les questions que je me pose sur la vie, les hypothèses que je ne peux faire autrement de mettre en avant, à savoir que moi l'être humain ne suis pas venu ici pour faire tourner les centrales électriques et scintiller les boites à vivre à ma place , celles même sur lesquelles vous tapez en ce moment, celles même qui vous esquintent les yeux, et à travers lesquelles vous tentez de voir clair ou d'attrapper une mèche d'intelligence, voulant dire que j'espère que les deux yeux braqués tentent de subreptiscement dérober au flux électrique une étincelle flammèche qui rendra la vie plus intelligible et en fera une gerbe à porter sur l'autel du tombereau comme de beaux chrysanthèmes feu follet de ce qui aurait pu, si , les deux mains avaient cessé un quart photon seconde de s'agripper au clavier pour ne pas dégringoler dans la trop grande présence silencieuse ... Voulant dire , oui voulant di

hennir

traces pourpres reluisent dans le jet de la mémoire , s’enchaine dans une perception du mouvement , le rythme ne calme pas l’attente , il remonte le temps et frappe la terre comme un retour et retombée danse et piétinement , tu te prête à la vitesse , aux ailes de glaise le roc dur est envolé , la brisée de rive en rive , le pas est accordé à l’oiseau, le vert terre remémore, ce vent ondé raconte l’exode et le rêve de puissance, accroché à l’euphorie du dépassement © L S, 2007, caballo caballo, pelisse le vent à dos de jambes chamanes os sur roc les montagnes dévallent en fracas le hennir et gémir la queue en éclair comme zèbre je me souviens cul sur dos je défiant la beauté à dos d’étalon la folie stellaire et les constellations muscle comme avalanche c’est le galop une transe ou perce à ruade la montagne dans l’oeil complice on croit enfin voir , la force en rut se prête se passe en une alliance aller entre ciel ailé et le poumon en globe le monde en un trait enfin perçu c’es

lumière

tenter de tracer le monde dans sa lumière, Maldiney dit au sujet de Tal Coat le monde nous apparait dans l'espace, s'inscrit dans l'entendement humain en résonance avec la lumière, étale et relie toute chose sur le métier à tisser du voir à la trame de nos sens source, jaillissement de ce qui est en aube finallement l'or et l'émeraude conte et berce une épopée de la conquête du jour rythme et souffle comme un vent sans limite ouvrent les crevasses de l'ombre mélopée dans les mots chante l'être au jour le vivant entre corps et lumière points du réel qui s'attouchant accouchent le bel imaginaire sanglant toute voile dehors dessine la cate d'un monde enchanté le pas de l'homme franchit l'espace du vide s'inscrit dans le passage vide qui hors de la forme relie permet l'incarnation pointes lumineuses en ligne de contact établit la force aura entre la vue et le toucher la danse de l'oeil préconise le mouvement de l'écorce à déchirer

l'humain à bride abattue

Au nom de quoi faudrait il ne parler que de "réalité" et qu'est ce que la réalité ? d'ailleurs ! je suggère plutôt que cette vision rétrécit le champs de vision, d'action de l' humain ; être est infiniment plus que ce que le rationnel peut observer, c'est aussi en libérant tout une vie enclose que la "réalité" se fait jour. Si la poésie et l'art en général a pour mission de dévoiler c'est qu'il doit y avoir tant de chose à dire, l'enclos de l'humain bride, écrire c'est sans doute aussi entrevoir cette mince raie de lumière ou d'ombre qui nous est caché, c'est ce magnétisme de l'art africain , c'est .... l'humain à bride abattue... Il semble que l'on ne puisse s'aventurer hors des sentiers des balises du réel, .... car on nous en rabat avec le réel presque autant qu'avec le travail, c'est dire !!! hors du réel point de salut ni de grâce aux yeux des censeurs , ceux qui maintiennent l'
en écho au festival de Nina louve ce texte écrit comme une fantaisie jazzotée au port des mots en liasse Le reflet des drapés de lune pend aux plis des branches grave et grise filasse les croches en mailles emplis les cordes mâles frappent lisses et rippent le long du manche croassent à tire d'elle car le chat huant chouan ou chouette bouc ou hibou zèbre ou ours peloche ou anchois à jase le loup grivois ose des coup de langue par en devant il mime en torsion l'angle à l'œil du visage il fait owl en exagérant la poussée des dents racle réfrène la frénésie de son refrain bas résille le saxophoniste, ému, c'est coincé l'anche alors qu'il tentait de s'arracher un poil nasal, ça m'apprendra à penser à Boris , il grommelle et zozotte; le bémol s'enraye, zag en zig ... ol'Tom, lui, se met à chialer dans ses hoquets car Rosie c'est too much ... crevasse en

opalescence

une luminosité un espace voir le monde comme lumière vaste étale les éléments majestueux entrecroisent la couleur opale simple son du mot dans l'espace signifiant redonne au regard sa pensée méditerranée proche des toujours le visage de mer atteint au ciel et mélange espace ampleur où l'humain navigue le sourire observant la danse traçant son orbite bleue

Mayra Andrade

et toujours encore mon amour du Cap Vert , filles de la beauté océan , Afrique dans la douceur mélancolique de la tristesse torride, oh ma joie africaine ! Regasu Mórna k-um konxé Inda mininu na regasu Na óra di dispidida um kré també Uvi-b oh morna ! Bo seiva, Invadi-m nha korasom sem limit Ai si um pudéss, Bibé um káliss d'bo meludia ! Bo feitiss ta infeitisa-m Bo prága t'amaldisua-m Bo séka ta seka-m nha peit Más mésmu asim ja-m kre-b oh mórna ! Sein maternel Morne , toi que j’ai connue Alors que je n’étais qu’un enfant blotti contre le sein maternel Lorsque je m’en irai, C’est toi, ô morne, que je voudrais encore écouter ! Ta sève Subjugue mon cœur, Ah si seulement je pouvais Étancher ma soif à la coupe de ta mélodie ! Je suis prisonnier de tes sortilèges, Damné par tes malédictions, Et ma poitrine est oppressée par ton obsédante présence : Mais cela ne m’empêche pas de t’aimer, ô morne !

tout-monde

(note en construction) la pensée d'Edouard Glissant ( "traité du tout-monde ), le festival d'Itxassou au pays Basque du grand Benat Achiary qui accueillait justement le grand Martiniquais , je martèle : oui la pensée du tout-monde est une douceur dans nos cœurs et nos vies , un signe fort d'un avenir possible, le monde ancien s'est délité et l'Europe aussi , le résultat pour les peuple du monde est qu'ils peuvent à présent se comprendre autrement , en rhizome et nous plus en racine unique, comme le montre la langue créole et chez vous l'excellent Gaston Miron , mon grand frère, Gaston mi campêcho, et toi Atahualpa ... soulignons cette magnifique aventure initiée par Edouard Glissant où un voilier c'est envoilé avec à son bord des écrivains pour rendre compte des peuples des îles qu'ils allaient visiter, en ami et porteur de parole que sont les écrivains, avant tout ( cf. Raga de le Clézio sur les peuples du pacifique) mais ceci est une autre h

la farandole

l'envie de chanter dans une guirlande qui fasse le tour de la terre et me revienne comme une bonne poignée de main , calleuse de l'homme à la terre, je la voudrais velours pour tanguer en bise à la beauté , je la voudrais massue pour sauver en radeau, farandole, j'entrevois les virées de la chevelure rousse de celle que je poursuis.

souffle-pause

mais qu'y a t'il donc la dedans ? .............de la poésie ! wrong again ........... de la musique , bon quand c'est que je vais le recevoir celui-là! et par ma fenêtre ? .... des pépiements d'oiseau, des voix brésiliennes, le bruit du vent et .... une radio épouvantable! non ! pas question que je ferme la fenêtre , il fait trop beau et les couleurs me vont si bien en ce samedi matin ...

jack et le train de nuit

Mes réponses au commentaires deviennent messages lorsqu'ils sont trop longs ou importants et qu'ils peuvent attirer l'attention sur quelqu'un en particulier comme c'est le cas pour Jack et son site train de nuit en lien ici même ... merci jack de ces renseignements , à voir : le peuple invisible, les algonquins j'ai entendu cette version de l'histoire du mot canada dans une émission sur pierre Perrault, le cinéaste ; un indien donnait cette définition du mot canada dans une des belles belles langues indiennes ( voir à ce sujet entre autre les écrits de e. Sapir sur les langues indiennes qui m'en ont donné le goût), l'indien répétait canada ça veut dire n'y va pas, en insistant sur cette incompréhension de Cartier qui évidemment voulait y aller ; j'ai aimé ses mots qui décrivaient la vie indienne , engagés , évidemment , De toute façon maintenant ils y sont et comme je le dis dans la note, cette belle vie québécoise qui nous fait tant rêve