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Devant la mer immense le regard perdu dans la vague pense
il pense à l'immensité qui le contient son corps flotte de crêtes en crête
la tristesse l'étreint qui mime ce manque comme un murmure en mélodie
la vie mire à l'espace incertain entre deux instants
les lèvres ouvertes le contiennent à la fleur d'une paume
offerte.....
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Commentaires

entre deux instants l'espace d'une vie
dans le regard d'un pendu oscille
comme la vague l'ancienne la vieille
cette eau qui pense immense qui se dit:
"Pourquoi suis-je sorti
de l'eau?"

la reponse vint ce n'etait qu'un murmure:
"Pour deposer une fleur sur ma paume."
ariaga a dit…
Occupée à régler des problèmes d'attaques sur mon blog je ne t'avais pas encore rendu visite. Quel doux parfum poétique monte à mes narines après celui du fumier. ton poème est magnifique. Bravo aussi pour le commentaire de reading is dangerous. C'est un bon et j'aime le danger...
Même en ayant pris un compte google exprès pour pouvoir aller chez les amis comme toi qui sont pris dans le système google. Mais il arrive que ce soit impossible, refus du code par exemple. Je t'embrasse fort. Ariaga.

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l...

l'humain à bride abattue

Au nom de quoi faudrait il ne parler que de "réalité" et qu'est ce que la réalité ? d'ailleurs ! je suggère plutôt que cette vision rétrécit le champs de vision, d'action de l' humain ; être est infiniment plus que ce que le rationnel peut observer, c'est aussi en libérant tout une vie enclose que la "réalité" se fait jour. Si la poésie et l'art en général a pour mission de dévoiler c'est qu'il doit y avoir tant de chose à dire, l'enclos de l'humain bride, écrire c'est sans doute aussi entrevoir cette mince raie de lumière ou d'ombre qui nous est caché, c'est ce magnétisme de l'art africain , c'est .... l'humain à bride abattue... Il semble que l'on ne puisse s'aventurer hors des sentiers des balises du réel, .... car on nous en rabat avec le réel presque autant qu'avec le travail, c'est dire !!! hors du réel point de salut ni de grâce aux yeux des censeurs , ceux qui maintiennent l...