Accéder au contenu principal

la pirogue et l'atoll


salut oh l'ami parti vers ton atoll merveilleux , le soleil et la beauté la mer en guirlande en parure à ces beau peuples d'humain qui comprennent ce qu'est la parole et la font circuler dans une bula! vinaka ! au bon gout de paix
oh peuple des îles , je te suis et m'embarque à la suite de tous ces poètes sur la boudeuse , son capitaine Patrice Franceschi est le porte voix d' édouart Glissant, le grand homme, ma plus forte influence à ce jour, je touche aux rives de "raga" avec jean marie le Clézio et à celles de l'île de Pâque et c'est un éblouissement ,
et ce sont toutes ces voix de ce continent invisible , les paroles sagaies de ces peuples de l'eau ; le grand bol des montagnes entourées de sables rives de l'eau , de ces terres magnétiques qui comme un chant pacifique me remplissent de kava éternel ; à souhaiter la paix comme une promesse
ces éléments vers lesquels j'accoste .... l'air, la mer, la terre , le feu, l'arbre, la feuille , ; l'animal, la racine, le fruit, le souffle chaud, le corail...
et le kava,
cette racine de pepper pilée m'infuse le bonheur d'être en réunion , le respect de la vie et le temps fusion , cet accord essentiel qui vient guérir des maux de la discorde , et c'est en parole, en mots , en image en main levé que célèbre le vertige du bon être que je me fond à ce goùt de nature, terre, mer , sol, lave, seve ,
la seule valeur que je reconnaisse encore , et que j'aime à partager avec les amis ....
autour en cercle de main en main
tous ces mots reprennent le sens dans la simplicité du partage ,
les mots ouvrent vers l'autre et installent une parole ,
gage de ce que j'apporte avec moi ,
en offrande ,
en présence ,


que l'invite de l'inspire se fasse entendre ,
que mes voile se gonflent en accord tendu vers ces vents qui me dévoilent

Bula my tau!
Chaleur bienfaisante qui réveille et endort la moelle décharnée, enchante les moeurs déplorées, les mines délurées

oh l' ILE LELEUVA , lagune ou lacune?

qui touche à cette île , peut s'allonger sur ce sable, cheminer parmis les sentiers qui grimpent la forêt, gambader sur les places à danse et barboter dans les eaux transparentes de ma rive ,
la main te tend le kava en signe de partage et de paix , mes mots et mes images forge la parole te parlent d'un monde qui s'offre , que tu ne connais pas , encore , ou dont tu as entendu parler ,
ces minutes partagées dans la convivialité de l'accueil , laisse s'en une trace d'un signe de tête ou une pointe du menton suivant que ton départ s'impatiente ou au contraire chagrine ...

VINAKA VAKA LEVU ! ! !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce

brâmer

La mémoire, à propulser, vers l’humain, le frisson , touch ! suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit, un simple que , une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que c’est le rythme plus que le sens des mots , c’est ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous l’imprévisible et la place qu’il laisse , au temps dans les interstices, les mots dans les sons les re-son et les non-sons , avant , après , au delà tout est dans ce murmure où des lignes de contact ces chantages de la vibration ces relations au son du passage de l’un à l’autre, massacre où les frétillements

La cour

Bamako !à voir absolument ces quelques quatre vérités assenées à la logique occidentale, divertissante (!!!), divertissement genre star AC , la photo le ferait croire en guest star : l'Afrique , Aminata Traore, et le FMI , de quoi se tordre de rire effectivement... Bamako , un procès où les accusés sont les grandes instances internationales , le FMI, la banque mondiale....le procès se tient dans une concession , une sorte d'arrière cour, le procès se tient dans l'intimité sociale, l'afrique à domicile en minuscule et l'on voit les gens allez et venir, la vie quotidienne se refléte dans les visages, l'Afrique est au cœur des débats, comme une peau, le grand vécu sur les traits et les postures, les vies qu'une mince paroi ni un contrôle policier ne parviennent à dissimuler ni filtrer, le temps est le grand invité, la sagesse ancestrale et le chapelet de la vie, va et vient de l'être humain et présence immobile ne sont pas invités à la barre, mais elles s