il me vient cette pensée .... est ce d'avoir, pionnier, désiré le monde, autre , envisagé dans sa sauvagerie la liberté d'être or de penser ; rêver le vivre hors de ses fioritures, est-ce de cotoyer la nature immense , celle là vraie que l'écho indien porte au coeur de l'oeil , fier , gorge sous le ciel et jambe dans la plaine immense , paupière sous la pluie de l'arbre ,
est ce sentiment d'avoir été trahi , de cotoyer journellement l'écrasement de la souillure, la meurtrissure et l'insulte de la destruction irrévérente , esclavage d'un monde sans sens , imposé en contre sens , est pour ces raisons que l'écrivain d'Amérique est souvent dans la révolte et l'insoumission, l'amertume qui veut clamer fort son désaccord !
bien sùr je partage ce dégoût et mes montagnes à rives basques en révolte face à l'aveuglement rationnel, se joignent en chant dans la polyphonie poétique qui s'échoe de vallées en rives en rivage et abordent à l'horizon,
bien sùr la poésie clâme l'homme emplumé, de sa peau aux feuilles de l'arbre en forêt en plumage , bec en envolée, plume en partage , le dessin d'ocre univers guerr'isseur rejoint le chant de cime en cime et stoppe net la presse à dollar , à retrouver le geste du père en mère qui rattache en fils,
et le rêve demeure devenir l'oiseau , le rythme au ventre s'obstine à sussurer la parole indienne, tattoo en bras tendu d'une ile pacifique au milieu du cyclone aveugle qui arrache , qui ricanne nucléaire et sabre polystirène en amiante et vrombit de silence , froid, lointain suicide,
mais passer de l'autre coté de la colère et être île en langage recréé , devenir peau, dénuder le trop plein d'inutile ,
d'un glissant en miron affirmer l'alizé
que non en sublime oui .
est ce sentiment d'avoir été trahi , de cotoyer journellement l'écrasement de la souillure, la meurtrissure et l'insulte de la destruction irrévérente , esclavage d'un monde sans sens , imposé en contre sens , est pour ces raisons que l'écrivain d'Amérique est souvent dans la révolte et l'insoumission, l'amertume qui veut clamer fort son désaccord !
bien sùr je partage ce dégoût et mes montagnes à rives basques en révolte face à l'aveuglement rationnel, se joignent en chant dans la polyphonie poétique qui s'échoe de vallées en rives en rivage et abordent à l'horizon,
bien sùr la poésie clâme l'homme emplumé, de sa peau aux feuilles de l'arbre en forêt en plumage , bec en envolée, plume en partage , le dessin d'ocre univers guerr'isseur rejoint le chant de cime en cime et stoppe net la presse à dollar , à retrouver le geste du père en mère qui rattache en fils,
et le rêve demeure devenir l'oiseau , le rythme au ventre s'obstine à sussurer la parole indienne, tattoo en bras tendu d'une ile pacifique au milieu du cyclone aveugle qui arrache , qui ricanne nucléaire et sabre polystirène en amiante et vrombit de silence , froid, lointain suicide,
mais passer de l'autre coté de la colère et être île en langage recréé , devenir peau, dénuder le trop plein d'inutile ,
d'un glissant en miron affirmer l'alizé
que non en sublime oui .
Commentaires
De belles fêtes de fin d'année...et surtout tous mes voeux pour la prochaine...
A bientôt Cousin
qui n'a pas désiré un monde autre que le sien? Un monde autre que le sien, est-ce à dire, le monde des autres? ou un "autre monde" fait "autrement" ou par "d'autres" et alors, "d'autres" autres que les autres ou "d'autres" autres que soi? ou simplement un monde fait autrement par les autres, les mêmes, pas d'autres "autres"?
et quelle place pour la poésie dans cet autre monde?
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et joyeuse fin d'année!