
Mes réponses au commentaires deviennent messages lorsqu'ils sont trop longs ou importants et qu'ils peuvent attirer l'attention sur quelqu'un en particulier comme c'est le cas pour Jack et son site train de nuit en lien ici même ...
merci jack de ces renseignements ,
à voir : le peuple invisible, les algonquins
j'ai entendu cette version de l'histoire du mot canada dans une émission sur pierre Perrault, le cinéaste ;
un indien donnait cette définition du mot canada dans une des belles belles langues indiennes ( voir à ce sujet entre autre les écrits de e. Sapir sur les langues indiennes qui m'en ont donné le goût), l'indien répétait canada ça veut dire n'y va pas, en insistant sur cette incompréhension de Cartier qui évidemment voulait y aller ;
j'ai aimé ses mots qui décrivaient la vie indienne , engagés , évidemment ,
De toute façon maintenant ils y sont et comme je le dis dans la note, cette belle vie québécoise qui nous fait tant rêver, on voudrait qu'elle soit aussi respectueuse ( non pas tueuse) de l'environnement et des hommes , évidemment Richard Desjardins, l'ami des indiens le pense aussi ; on se prend à rêver d'un monde de bon-intelligence et vie-respect réciproque (Jean Malaurie encore ...),
hélas , comme les U S , le canada a, il faut le dire, maltraité ses enfants indiens en les envoyant à l'autre bout du pays dans des orphelinats de maltraitance ( cf. 'tout un monde' RF) , une de mes amie Béatrice Machet traductrice et amie des amérindiens le sait bien ( il faudra que je fasse une note la dessus), ceci est un sujet qui me touche , d'ailleurs...
mais pour élargir le sujet, on pense au très beau film australien " rabbit-proof fence" , et à toutes les violences faites aux peuples, aux enfant de par le monde , de l'Irlande (fight for freedom de ken loach) à l'Afrique du sud (waati de souleymane Cissé) etc...
ah la fin de cette belle chanson "les yankees" de R Desjardins, et la vidéo est parlante, parfois belle...
oui pour moi cette chanson de R. Desjardins , d'une poésie âpre et puissante , est cousine de cette détermination , on se dit qu'il y a parfois de ces mots aussi fort, de ces mots percutant qui ne noient pas dans l'ennui confortable et les faux-semblants de celui qui ferai avec et continue écrire, pour rien, là, les mots sont là, remparts de pierre et de rage de vent, puissants, en opposition irréductible au non-dire et à l'absence de sens , torrent furieux, sûrs de soi et de son courant!
le monde moderne où je me sens en déséquilibre, m'oblige à un équilibrisme inventif et incertain,
parfois des voix m'arrivent et, soulagé, je m'étire, comme là avec le grand poète du nord, comme avec benat Achiary, édouard glissant, bernard manciet , marie jo thério, et d'autre encore qui donne une cohérence de chêne ou d'érable à l'étendue d'exister ,
La vidéo , bien sûr , sans commune mesure avec les problèmes de l'environnement et de l'être au monde, notamment par chez vous , mais aussi par chez nous et ailleurs ( à lire le très beau roman de la sud-africaine Nadine Gordimer, Bouge-toi!), quand même les images nous montrent ce que la forêt , la rivière, l'horizon de la nature devrait être , mais évidée de la force des mots , de l'engagement de R D , (car ses propos sont parmi les plus virulents , poétique, et définitivement engagés que je connaisse - on voudrait de cette force là chez nous) ,
différentes, des voix se font entendre, moins fougueuses sans doute et peut être a t'on compris que l'on y changerait rien , la résistance passive est à l'œuvre et une pensée de la terre se forge , n'est ce pas le souhait du tout-monde de Glissant
mais pour quel avenir ?
Oh Gandhi ! , que ferais tu si tu étais là ?
La poésie et la force intérieure, la transformation peut elle changer le monde des hommes ?!
toi serge Pey, B.Machet (cf muer), Bernard Manciet, Jacques Dupin, Jean Capdeville et les autres,
Notre monde est il mort , déjà ?
La poésie est elle encore una arma cargada de futuro ?
Peut-elle encore nous entrainer vers la vie de l'homme ?
La résistance est elle devenue futile devant un tel torrent déferlent ?
Peut elle encore nous apprendre à habiter,
...Ca Na Da.... cette pensée est si belle où alors il aurait fallut,
mais ...
au fait quel était donc ce message détruit ?
Amitiés lam
(photos © aloredelam.com)
Commentaires
merci aussi car je ne connaissais pas rené Derouin , à moins qu'il ne soit dans mon anthologie des poètes québécois , je vais checker ,
le Mexique oui ! m'a fasciné à une époque , des fresquistes en peinture à Octavio Paz entre autre ( Sergio Pitol..) mais par rapport à ce que tu dis , un modèle du genre est "Terra Nostra , christophe et on oeuf, la plus limpide région ..." de Carlos Fuentes qui m'a fasciné , oui voila un état des lieu d'une civilisation qui intègre tous les éléments dans un mélange dans la langage ou justement la forme prend une part considérable , car pour s'augmenter de l'autre une nouvelle forme est nécessaire , cette tentative m'a semblé fantastique et beaucoup plus réelle que le monde que l'on nous propose ici , surrané et fragmentaire,
je comprends le problème d'identité des québécois , en ayant moi même ....
oui les joyaux de culture sont essentiels car ils nous relient au profond et à la nature dont nous sommes pétris, quoi de plus beau ?
j'ai vu que la banquise avait fondu de la surface de la france la-haut , ça rigole pas ! au secours !
http://www.radio-canada.ca/radio/emissions/document.asp?docnumero=10638&numero=1641
Je colle cet extrait qui entre autres, me touche au fond du fond de mon canada (là où l'on aurait dû venir en amis et non en sauvages conquérants.)
"les mots sont là, remparts de pierre et de rage de vent, puissants, en opposition irréductible au non-dire et à l'absence de sens , torrent furieux, sûrs de soi et de son courant!
le monde moderne où je me sens en déséquilibre, m'oblige à un équilibrisme inventif et incertain,
parfois des voix m'arrivent et, soulagé, je m'étire, comme là avec le grand poète du nord, comme avec benat Achiary, édouard glissant, bernard manciet , marie jo thério, et d'autre encore qui donne une cohérence de chêne ou d'érable à l'étendue d'exister..."