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Sable

,
sable comme une caresse , ,
carmine ombrée la raie reluque
,
tandis que la bise salive le grain d’or
, séisme bucal et l’empreinte mord à la peau et chaud
, mais courent les rides du sable les traces d’un vent sauvage
,
poignant
cette poudre
à
biCéphalle crinière cerise ta mise tombe en mèche
foudroit les flots lys
les flots lys
lisse ondulent
bigames comme igname
offrent s'étoffent
à dos soyeux
les portées d'air semis serré
échancrent décolletént les rousses douces
des astres ombrageuses
bras ou rage
l'On
se tord
sad
ou vert
les yeux fermés
moire
ma mie
à soie ) c'est mieux
les flots lys
lisse ondulent
bigames comme igname
offrent s'étoffent
à dos soyeux
les portées d'air semis serré
échancrent décolletént les rousses douces
des astres ombrageuses
bras ou rage
l'On
se tord
sad
ou vert
les yeux fermés
moire
ma mie
à soie et et
râlant racle
, et tu me narre les cent fois où je suis venu , allumé de blues ta robe river surenchère mes phares à la lune carrosse et roue claire les sillons eau ma rive rive à ta rive comme Tanararive sans nuit
ma rousse douce
s’indignent à l’entre-jambe
, d’inde à taton rond j’igo ma muerte indigo , et vi ,

ve ,
la fougue python tète l’essaim melon
, oxygène
à la veine
l’eau artère
en boule
, l’ass à sein
nous pousse ravis en bouc émeraude
nous
je banderole sable au claire
noue
jouis
en entrelac
spasme
mots
gigue
quand fer ce peu
au bois
j’irise ce bleuet
tu lippes happe
à manche é
blouissant
des lyres glissent aux doigts
la trachée haute gland ou noix
s’éthernise au bal
coque in
coeurn’roll jamais pétales santal
thyrénienne
ma brise rosage
o
range
tes bas
babines
en
core sages
mais
yourtepointe
biaise
bell
i
queue
gyr
a
toir
e
sang
tiare
pis sole pleur reuse
ni gage ni barre
s’y lappent sans lise
frisée
les laies en bas tues lorgnes
à ma plumard
le ailes a
queuses raid
hissent un temps et s’enflent
comme niagarà
sèmaille la bourrant
rond
je trime
rare
en
cœur
au
sable blanc
dérive
déferle
active
noue full
un brelan d’as roar en paire
lazare s’épelle à rebours
drue la verge tire
et d’art s’enmitoufle

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

je

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