Aura vive oh primavera , première vérité du voir l’éclatement avec les rayons de l’aube enluminures l’émergence des lueurs hors de la nuit irrupter ! en advenir aux rêves effacer la prépotence écorce mâle du dépérissement l’été assaille la sève assèche défaillance une luminosité un espace voir le monde comme lumière vaste étale les éléments entrecroisent la couleur opale simple son du mot dans l’espace signifiant redonne au regard sa pensée proche des toujours le visage de mer atteint au ciel et mélange espace ampleur où l’humain navigue traçant son orbite bleue En résonance lumineuse le monde en bosse s’arqueboute les feux aux couleurs l’éclat diffuse le mat étale reliure sur le métier à tisser du voir à la trame de nos sens la source jaillit des fosses ombrées en cristal en aube l’or et l’émeraude le phrasé intitule une soif dans le voir les voiles d’une épopée à la conquête du jour un vent sans limite ouvre les crevasses de l’ombre la mélopée chante l’être au jou...