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Aura vive

Aura vive

oh primavera ,
première vérité du voir

l’éclatement
avec les rayons de l’aube

enluminures
l’émergence des lueurs

hors de la nuit

irrupter !
en advenir aux rêves


effacer la prépotence
écorce mâle
du dépérissement

l’été assaille
la sève assèche

défaillance

une luminosité
un espace
voir le monde comme lumière vaste
étale
les éléments entrecroisent la couleur
opale
simple son du mot
dans l’espace signifiant
redonne au regard sa pensée
proche des toujours
le visage de mer atteint au ciel
et mélange
espace
ampleur
où l’humain navigue
traçant son orbite
bleue

En résonance lumineuse
le monde en bosse
s’arqueboute

les feux aux couleurs
l’éclat diffuse
le mat étale

reliure sur le métier à tisser du voir
à la trame de nos sens
la source jaillit des fosses ombrées

en cristal
en aube
l’or et l’émeraude

le phrasé
intitule une soif dans le voir

les voiles d’une épopée à la conquête du jour

un vent sans limite
ouvre les crevasses de l’ombre
la mélopée chante l’être au jour

le vivant
entre corps et ajour

en radiance

les tâches
en acupuncture subtile
vague au sable
en pigment
déterminent l’espace

teinte
ton
lavis et trace

un carillon clair
recouvre le plan du couchant

en ile
s’accrochent
les points du réel
parsemés
à la surface


sanglante
au parcours
le trajet
enchanté
les pas
en brassées
l’aval
en franchissement
une carte
dans le passage
vide
hors de toute forme
relie

de houles en heurts
la force

s’illumine aura
vive

la danse de l’oeil
préconise le mouvement

déchirer l’espace

foyer vivant à l’oeuvre

le corps
face à la mer
de crêtes en crête
mime
ce manque

en un murmure

en vague
l’instant mire à l’espace
incertain

les lèvres ouvertes
les abeilles pollen se ruent à la fleur d’une paume

creux de dune

ce pourrait être une eau pourpre
mais elle descend en creux violet

crescent ou crépuscule

l’ancre du mot

le moment se laisse à rêver
comme une écume musicale

s’humecte
la trajectoire
arc en cercle

en tombe l’eau
la vie
dit l’instant réuni

radial insoumis
le mouvement incessant plonge en songe

réitération à l’excès

accent
ce temps surgi sans temps
s’accorde aux gouttelettes
le font
bruire


le corps à vivre
sabre à l’accord

à l’intense du vide perclus

l’écart enlace à l’ensemble
ce n’est que là où se rejoindre

la cime dans les creux entonne
l’inaudible de cet indescriptible

les mots libèrent la profondeur inouïe


le flanc tendre
pulse le remous d’eau

météore

les milles reflets en dessus
mille flots vents en dessus

le regard au ciel
vol oblique

en marge des gris
les noirs
se foncent
et rythment
des clairs

aléas marins et vents de glace
les deux ailes volent en étoile

l’émotion étreint
en écoutant le chant
ravir la beauté

s’ouvrent les roches
les rousses douces sur l’aspérité

la mer en rive
gonflée dans mes paupières

mon ventre rythme la lancinance
mes lèvres en drapeau fières
ma langue le fer de mon à pic

lèvre et yeux se fondent à la brume

et rêve
rime à l’âme
pantelante

en écart

le visage
une eurythmie
cette élancée polyphonique
les voix
tissent une histoire unique
en fond


en métamorphose obstinée
chante

en chaque femme
la fringale du corps
à l’orage du regard

en rire ponctuent
les cent renoms

aux pigments
d’une peau
recommencée

en arbres
les corps
aux velours des collines

s’accentent
les roches
en percement d’aigle

les ailes
fébriles
aux bras des étendues

en équilibre
désordonnés
sur la poutre des temps

les regards
s’échouent
sentiers

les corps
rebondis

toujours les mêmes


Commentaires

Anonyme a dit…
. donné est leurre qui chance las comprendre peuvent seul certain
lamber Savi a dit…
j'avoue ne pas bien comprendre moi-même votre commentaire , est ce sensé être une subtile ironie ? bah !

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