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influences







La réflexion sur la forme et la relation à l'entour, la question de l'espace m'a amené à considérer le repos vierge de la feuille comme l'endroit de la manifestation, les chinois diraient de la transformation.





la couleur et la lumière, l'espace est donc ouvert,
La lumière va amener l'expression, comme le lieu de l'homme qui s'inscrit,espace et lumière sont liés même s'ils ne se résolve pas l'un à l'autre ; le peintre que je tente d'être admet la confusion, ou du moins la grande difficulté à piétiner le sol et l'amener à l'expression ;
Saturation et dépouillement comme chez Rhothko, Soulages ou Tal Coat, trois de mes peintres phare,
L'espace se résoud bien en surface ou lumière, rayonnement de couleur, espace et lumière, l'un révélant l'autre,

Le travail sur la forme n'exclut pas le vide, mais l'exige, l'espace, ( Barbara Hepworth/Moore , Chillida ) ;
la couleur et densité, brutalité de la lumière et de l'espace,
comment se marquent ce vide ou la lumière s'inclue dans "la vie" de l'espace.

Pour celui qui en fait l'expérience et ne peut donc en être détaché, l'espace est vécu comme un milieu qui ne peut prendre forme que dans le geste qui agit (marcel Jousse) celui qui cherche à prendre place au milieu de tout cela,
participer, en mouvement puisqu'il y a reconnaissance et position, mouvement, durée et expansion.





Parmis mes grandes influences en peinture , le peintre australien Fred Williams m'a interrogé très tôt sur la réalité du paysage , et la possibilité d'y inclure tous ces éléments là,
non plus vue d'une étendue mais plutôt vie d'une étendue dont je participe de manière multiple, on s"éloigne dès lors de tous les impressionismes possibles pour concevoir et reconstruire l'espace le nommer domaine du vivant,
un peintre comme Rafols Casamada, participe de cette vision;

Une autre de mes influences majeures est l'aquarelliste américain John Marin qui, s'il est encore lié à l'impressionisme ( je veux dire par la qu'il est dans cette posture où le peintre agit la lumière qui lui parvient pour la restituer sans tenter de transformer les notions comme celle de l'espace...) se lance dans une gestuelle dynamique qui agit l'espace , y projette le trait comme une danse ,assez angulaire dans son cas , la couleur en est le présupposé, la lumière devient mouvement relayant entre statisme et dynamisme,
La lumière, vouée à la couleur ne laisse qu'apercevoir , est la condition de son avènement et la réalise .



La découverte de Tal Coat et la lecture passionnée de Henri Maldiney propulsent ma réflexion sur le sujet, complexité énorme ( Maldiney : "aux déserts que l'histoire accable" ; "être et existence", "ouvrir le rien" )
un des points communs entre Tal Coat et John Marin est la référence à l'art oriental , en particulier Tang pour TC ; je partage bien sùr cette fascination de longue date et ma peinture n'est pas séparable d'une tentative de trouver un langage pictural qui soit aussi écriture,
l'écriture est donc au centre de ma vision artistique,




La question : "que puis je dire du monde ?" me centre dans le domaine de la parole ouverte et non contraignable

Autre peintre influencée par l'orient : Joan Mitchell , comment dans le vide lumineux du tableau faire exister des formes, énergies, surfaces qui vont dire le monde plus surement que s'il y était représenté, J M manque pour ma part d'apaisement dans sa gestuelle et participe d'un dynamisme bagarreur;

Le peintre Miquel Barcelo dans ses oeuvres sur papier participe de ce geste qui agit le corps de l'autre dans une lumière incertaine, décallée, étrangère, ces poèmes hasardeux procèdent de cette même attitude, loin de toute certitude l'artiste cherche à provoquer le réel ou ce qu'il peut en percevoir;




je retrouve ce peu que le peintre est capable de fulgurer face au réel; cette rapidité instantanée où 's'en réfléchir' il zèbre le présent, en affirmation sur le fil, et cette autre attitude, très espagnole, oû il va plonger dans la densité de la matière, le tellurique, l'abstrait, l'indistinct, où il s'efforce de rapter le sens au hasard du réel , dans une présence écrasante,

Mais ma peinture a besoin d'une autre dimenssion : "habiter"

Le geste, en écriture, comme une parole, comme une danse, comme une voix qui vient dire ce que le ventre renferme de potentialité affective, je ressens , tout cela m'habite quand je te vois ...

La prégnance du corps va se faire poussée pour exprimer dans le lâcher la tension qu'il y a à être, à exprimer les artères, les muscles du vivre,

En avant vers ,

Comme dirait Guillen , le corps va devenir expression en mouvement , geste-rût , la peinture comme la trace du vivre,

Est ce suffisant ?

Peut on rendre compte du vivant et de la présence uniquement libérant le corps en équilibre entre les forces du monde, cherche à s'immiscer en symphonie du vivre,

il ait besoin de mélodie, l'articulé doit parvenir à se faire chant,






L'écriture doit 'tracer' son chemin dans l'espace et le temps et néanmoins conserver sa force vive, première, soutenir l'affirmation, point d'ancrage du temps et espace en mouvance, l'au delà de Guillen.

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce
12 heures de décalage horaire entre la côte d'azur et Auckland mon azur s’en hardes à l’ambre patrie je veille mes moutons de lune filature à l'envie comme une étoile du berger ma grande image à fleur d'eucalyptus mes grimpades à roc poudreux ta neige cotoneuse je te baille battements de cils aux nuages polaires où le vert immense devient diamant gris fumet marron et brumes orage mouette de l'espace au cristal flore rose douce corolle bleutée en cascade j' enlace mes bêlements à tes cheveux blond ma sweet vikinguette si tendrement ensoupirée Mon rêve émeraude ma Zéonélandaise mon ramage nervuré ma nébuleuse constellée libre aux deux iles je te bêle des focs au vent et t'arrime à ma brise

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JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l