Accéder au contenu principal

Ol'Tom

jersey girl and old Tom


oh life on the mississipi...mes souvenirs me rabrouent et remontent le fleuve vieil air nostalgique, ample robe en peau de liane tu n'en finis pas de me hanter, toi femme d'errance il s'échappe des planches comme un ol'tune, banjo ou flute percée, casserole endiablée, ton bateau s'arrête à mon port et je me souviens, nostalgie, je me laisse aller les pieds dans l'eau de vase , le regard s'effiloche au bayou, perdu dans la traine du ciel sans fin, je rêve et je me souviens, l'air vague, deux rire fusent comme un pétale camélia, femmes noires, orchidées en guoguette

le fleuve en remord, retort,

et voila old Tom qui débarque, sa bouteille de "southern confort" à la main, mais la voix porte toujours le sanglot ridé et la chanson m'enbluese, il s'en appuit comme d'une canne et vouté s'en va fredonnant " and i call your name …


podcast

old Tom me ramène à cette haute branche où je lisais ta magie de gouaille insolente d'entrain, Tom et Huck Finn, les flots canailles m'entrainent dans les marécages près du grand fleuve dans cette ile merveilleuse des rires d'enfants, jeux de pirates, éblouit de terreur je court cette vieille face burrinée de joe l'indien à mes trousses,

Old Tom a grandi et est inconsolable il s'est réveillé sur ce vieux trottoir, vieux fatras enkylosé , life ain't no game ol' boy , sournoisement lui glisse la maquerelle , inconsolable vieux bouc oh where 're you my sweet jersey girl …

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce

brâmer

La mémoire, à propulser, vers l’humain, le frisson , touch ! suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit, un simple que , une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que c’est le rythme plus que le sens des mots , c’est ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous l’imprévisible et la place qu’il laisse , au temps dans les interstices, les mots dans les sons les re-son et les non-sons , avant , après , au delà tout est dans ce murmure où des lignes de contact ces chantages de la vibration ces relations au son du passage de l’un à l’autre, massacre où les frétillements

La cour

Bamako !à voir absolument ces quelques quatre vérités assenées à la logique occidentale, divertissante (!!!), divertissement genre star AC , la photo le ferait croire en guest star : l'Afrique , Aminata Traore, et le FMI , de quoi se tordre de rire effectivement... Bamako , un procès où les accusés sont les grandes instances internationales , le FMI, la banque mondiale....le procès se tient dans une concession , une sorte d'arrière cour, le procès se tient dans l'intimité sociale, l'afrique à domicile en minuscule et l'on voit les gens allez et venir, la vie quotidienne se refléte dans les visages, l'Afrique est au cœur des débats, comme une peau, le grand vécu sur les traits et les postures, les vies qu'une mince paroi ni un contrôle policier ne parviennent à dissimuler ni filtrer, le temps est le grand invité, la sagesse ancestrale et le chapelet de la vie, va et vient de l'être humain et présence immobile ne sont pas invités à la barre, mais elles s