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o ca ca to ès

des glaçons comme des icebergs dans un océan tropical que baignent des fruits velours rutilants glisse le long au gulf stream de ma gorge chaude à 65 degré d'alcoolémie flottent les pépins de captain " bougainvillier" Aloredelam "flint" and a bottle a rum ey oh ! la paille en" guise en guise en guise de jambe de bois et en forme d'ombrelle dentellée pirrhanéenne!
pas besoin d'être Deus pour être en colère cette raveuse est descendue en campagne chez nous mes taillis la voient toujours en embuscade au rond point de mon exil les charpies harpies hullulent à rebrousse-toit le balai en queue et je lave mon oeil rougi dans ces bosquets

sunda

lune de lumière m'apaisent en champs taurins je rigole en sourire alizé

canne a rit

je lambine en lambada je divague en diatribe je marrelle à cloche pied je m'emmèle les orteils je trébuche le tibia dans mes poils de barbe je grognone le nombril entre les zoreilles rhum-tchoumes pour faire accroire ma vacillante sereine mais le tonnerre intérieur gronde comme un torrent incessant qui se rut au rochers lui si paisible le contact rugueux l'endiable et rugit qui dévale en mélée tonnnnitruante je vagabonde et cache en poète la sourde révolte des coups sur la caboche,
c'est noël et le rouge ne dérougit pas pas de trève ou alors vous messieurs mesdames rentrez dans la danse et tirez les premiers la converture en poils dérobés qui cache si bien ce que je veux endévoiler et que vous maintenez cadenassé j'avais dit que je vous la dirait l'objet en treuil en hélice de ma rougeur le bougeoir de la tremblottante flammèche

salut Gaston mi campècho

tu n'y peux rien et on ne peut échapper aux remous en écrou du reniement,

toi ma colère, je te couve en oeuf de paques .

viens Martha Gallaraga à la res-secousse pour deux pas de salsa contigo tournoie le sang dans les veinardes encuissardées hauts éperons aux jupes blanches galaxies virevoltantes deux tranches étoilées de lime coco riment aux jambes finement déhanchées ma diablesse gourmée à crin nu moi le torse bombé je récite les yeux empaillés aux étoiles l'alphabet à l'envers en rut-majeure ma filante endimanchée de plis de dentelle trois p'tits tours dans mes guenilles en roulades tapent le sol obstinément en reins ceins seins en barre à bride abattue en basse obstinée au rauque toqué de ta barbade
mon coeur affriolé les cannes raides chevauchent apo-callypso la vague habanera feuilles roulées entre les cuisses vertes tueuses cambrure dévastatrice enrouée de Pan fort ni castrice du cha cha mi chat m'étrille en mailles
aïe aïe aï carmelita! Muerte Indigo caramélisé rameutez les fourmis qui m'endorment au corps secouez les filoches dormantes de votre hutte empanaillée réveillez moi ces timidités ankilosées rythme carnassier en saut d'anguille en alouette sereine battez les plumes ailées même de façon dépareillée décontenancée disassemblée disharmonique dithyrambique diaphorétique tique nique bique Anabase tiens toi droit fait sonner les tambours diaphoniques arrime riche rique trique à hue a dia a diurétique encore tique je voulais nique mais voulait pas la bique maqué porqué taqua toc toque oc ec si tant est si bien si fin que non pas non pas je ne fêterais pas avec toi la guéguerr'guarrigués
pour l'heure fô t'attendre encore à ce que l'heure s'en vienne car j'ai réchappé au foie gras aux pattes à trac à l'oie grasse aux lards andindes et je chante victor en gambadant au son de la corne muze comme on dit chez les filles d' Hui car le sapin a cramé les bougies ont flambées scintillées à la dérive des magrets madras au no-phrage des dindes au su-phrage sexiphage au sarkophage des Pa pas nowêl même pas zen le ventre qui récrimine l'oesophage aux z’abois du bois au champs pagne sorcier je rote au hockey de mon sang fomenté le grabuge embûche au marron oh! Baron No no wël que j'aime ta triste mine les flocons con comme on dit a ku ku gnon


la voile bleu se vague à l'horizon zhilarant cheveux au vent les narines étoupées lumière chaude tes mèches eucalyptus m’embaument à la chaleur
les gazelles elles rivaudent elles gambadent en oeillades Leila danse en caprice obstiné les fossettes en lèvres fières coco en palmes se déplient les jupettes au ponant des gambettes 1, 2, 3 plongent dans les vagues, 3, 4, 5 touchent le sable 6, 7, 8 ressortent en nymphettes, 9 s'allongent kangourousement sur ma serviette 10 miaulent en arabesques banyan 11 doigts de fées enroulent blanc mon corps incrédule ouiliguililis

ouistiti son planteur à la main laisse aller son rêve pétiller sur les millions de particules qui s'agitent à la surface de l'eau caraïbe , les vagues dentelles viennent murmurer de doux songes à la coque , drive à la voile , elle aspire languissante l'arôme rhumé le long de la paille à l'ovale parfait du verre oû se prélassent les fruits qui sucrent la canne embéguinée,
hirondelle euphorique, les voiles se gonflent à la chaleur azurée et elle rêve …
je me frotte les yeux et rejoins le troupeau en transhumance érotique ma sueur métaphysique syncopée se soude à la gaudriole effrénée


oh caca-to-ès
mon colibri s'ébroue ivre à l'hibiscus givré

Commentaires

beb kabahn a dit…
pour te répondre, ricochant d'un blog à un autre, si caca tou ès pas trop' i quo (mmo) va, dis? j'ai plein de sites qui hébergent des trucs mais je n'y suis jamais allée et c'est éparpillé partout, je n'ai pas de coordonnées, ni trop de corps hors adonné, ni d'Adonis sous mes planchers; mes blogs sont si pouilleux que je ne donne l'adresse à personne, ni à mon père même s'il y sonne. Des pires aînées je suis l'OURSE, dans sa vallée à quelques pas d'Aspe, mais mon plus petit écrin se fait humble et délicieux de sauvagerie et de secrets... Vallée dont je tairai le nom, pour ne pas la...
bref...

bioux
Beb Kabahn
beb kabahn a dit…
c'est pas vrai, il est pas 8:00, il est 17 heures, menteur
d'ordinateur!
lamber Savi a dit…
c'est bien de l'avoir remarqué ! en effet mon coeur étant dans le pacifique l'heure tout naturellement accuse quelque retard ! mais c'est mieux ainsi je trouve car on a l'impression d'être ici et ailleurs en même temps! aloa !

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce
12 heures de décalage horaire entre la côte d'azur et Auckland mon azur s’en hardes à l’ambre patrie je veille mes moutons de lune filature à l'envie comme une étoile du berger ma grande image à fleur d'eucalyptus mes grimpades à roc poudreux ta neige cotoneuse je te baille battements de cils aux nuages polaires où le vert immense devient diamant gris fumet marron et brumes orage mouette de l'espace au cristal flore rose douce corolle bleutée en cascade j' enlace mes bêlements à tes cheveux blond ma sweet vikinguette si tendrement ensoupirée Mon rêve émeraude ma Zéonélandaise mon ramage nervuré ma nébuleuse constellée libre aux deux iles je te bêle des focs au vent et t'arrime à ma brise

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l