Accéder au contenu principal

Amère Rica

amérita américa ton charter me composte à mes santiagues
le no limit est ouvert open on dit je crois chez vous
j'irai m'lover dans un tipi faire de la contrebande pétrolifère mes bons mots mes épées rondes
ma révolution en bandoulière je me ceindrai d'une coiffe de plume
volées aux derrières des corbeaux noir de wall street
je ferai des trous dans mon ticket pour être ben sur de pousser dru
Rita ! tu s'ras mon Erika ! ta lave orgasmique sur mon surf me transportera en virginie et ta houle furieuse ventre à terre j'm terrerai dans mes cubes de peinture
Rita ! j'peindrai tout chez vous ! de tes fenêtres pour q'tu vois plus que des couleurs à l'infini
je te cacherai les fumées scorbutiques des pépinières cancérigènes par des rideaux en tulle d'ÂMour ÂMERe 'érica Âme et Rita j'en peux plus de te voir geindre
j'voudrai t'éteindre de ma salve et ma salive c'est easy t dit assez le no limit
mon grand bon transatlantique d'une chilienne en hamac de guarana s'ra un linceuil à ta tristesse
Rita !
j'témporterai du nord au sud allez retour de dune en dune et à travers les forêts souterraines je polierai ton corps de bruits à faire rugir le buisson mort ton bush à l'incendie de ma bouche j'laverai tes flammes à grandes eaux ! et on fauteuillera en peau de daim tu s'ra la casernes de nos ébats
Rica
j'arrive J'arrive !

(composé un beau matin brumeux de printemps naissant à la pointe de mon gravoir sur un air de missié Desjardin ( Y come Y go , air sensel s'il en fut ...) en réponse à une supplique d'invasion no limit de l'Amère Rica

Commentaires

…et la rance France du Sarcôme, et le caca Canadien qui aida l’amère Rica-Rita en lui fournissant une bonne partie de l’uranium qui pleut aujourd’hui sur les pays à sauver, et la Chine qui chie sur le monde en subventionnant les crises frisées de l’amère mère impérialiste. J’en veux des couleurs, une Chilienne, un hamac, un ventre brumeux, une épée ronde comme une pomme et douce comme un o

o

o

o

que le monde soit devenu rond ou une boule n’a apparemment pas encore changé notre perspective ethnocentrique, et je suis ton nombril, ton ombilic, et au milieu du mot “moi” c’est un petit cercle qui reste déterminé par le PI-re nombre connu.

Soit dit en passant, bonjour!

Posts les plus consultés de ce blog

Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce

brâmer

La mémoire, à propulser, vers l’humain, le frisson , touch ! suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit, un simple que , une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que c’est le rythme plus que le sens des mots , c’est ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous l’imprévisible et la place qu’il laisse , au temps dans les interstices, les mots dans les sons les re-son et les non-sons , avant , après , au delà tout est dans ce murmure où des lignes de contact ces chantages de la vibration ces relations au son du passage de l’un à l’autre, massacre où les frétillements

La cour

Bamako !à voir absolument ces quelques quatre vérités assenées à la logique occidentale, divertissante (!!!), divertissement genre star AC , la photo le ferait croire en guest star : l'Afrique , Aminata Traore, et le FMI , de quoi se tordre de rire effectivement... Bamako , un procès où les accusés sont les grandes instances internationales , le FMI, la banque mondiale....le procès se tient dans une concession , une sorte d'arrière cour, le procès se tient dans l'intimité sociale, l'afrique à domicile en minuscule et l'on voit les gens allez et venir, la vie quotidienne se refléte dans les visages, l'Afrique est au cœur des débats, comme une peau, le grand vécu sur les traits et les postures, les vies qu'une mince paroi ni un contrôle policier ne parviennent à dissimuler ni filtrer, le temps est le grand invité, la sagesse ancestrale et le chapelet de la vie, va et vient de l'être humain et présence immobile ne sont pas invités à la barre, mais elles s