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our

l'Amour , le fleuve , s'y noyer et renaître pourquoi ce our , beau son sans lequel am se sentirait si seul endeuillé du parfum magique comme une langue maternelle oubliée ou les sons des mots que la source cristalline éparpille ,
j'en reste au mot , au son qui relie les fils à quelque chose dans ma nuit d'épanouissement fertile en corolle nénuphar sur une eau, j'allais dire no, et que ce no , péripétie virevoltée, une o qui ouvre et porte ,
le mot se forme et épouse une étoile de sens , profère un chemin hertzien et délivre un rêve bien réel , en doute à conquérir
our
je retiens l'our

Commentaires

Anonyme a dit…
De blog en blog, je saute pour suivre vos écrits.

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our comme la rou(e),

am comme ma.

Ma roue O qui tourne, le coeur qui bat sans relâche.
Anonyme a dit…
Prose qu'il me faudra relire pour en capter toute la substantifique moëlle, mais qui d'ores et déjà trouve en moi des échos. La poésie joue avec le langage tout autant qu'elle s'en déjoue, secouant le joug des mots qu'un astre met en joue …

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

je

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