JE
Me retrouve fier du fleuve
la terre sur l'air
accroche à la peau
JE
la bête
indomptée
sauvage
hurlante
moi l'homme du grand fleuve
bat mon coeur
tangue mon sang
les strates pierre à pierre
ma langue rive à mon exil
la fourmilière me ronge à la tâche
et nomade
la terre
de partout et d'ailleurs
oh mon exil
mon océan de coeur est pacifique
hors de toutes les colonisations
liberté d'être
sans autre frontière que
tu
même
puisque mon peuple
le beau souffle d'une flute
puisque
je
la parole forte du sang bat aux tempes
mes frères
peuplier en lance
aigrette
tous debout
l'air fier en bec
rien n'appartient à personne
parce que la terre est la seule patrie
parce que rien qui entaille
ferme
LA TERRE
trachée de ce qui coule
ni arrêté ni encagé
puisque que ma tête est dans le bleu
que mon corps noue comme un arbre
JE
le roc irrigué de mon eau
parce que poussent
les fouletitudes d'être
gigues de vie que je ne cesse d'être
parce que non la peur ,
parce que non la laideur
et le confort inutile
parce que JE
Parce que je suis poisson
dans les flots du grand fleuve
le long de l'eau en ramage
les rives talus en ramures
Me retrouve fier du fleuve
la terre sur l'air
accroche à la peau
JE
la bête
indomptée
sauvage
hurlante
moi l'homme du grand fleuve
bat mon coeur
tangue mon sang
les strates pierre à pierre
ma langue rive à mon exil
la fourmilière me ronge à la tâche
et nomade
la terre
de partout et d'ailleurs
oh mon exil
mon océan de coeur est pacifique
hors de toutes les colonisations
liberté d'être
sans autre frontière que
tu
même
puisque mon peuple
le beau souffle d'une flute
puisque
je
la parole forte du sang bat aux tempes
mes frères
peuplier en lance
aigrette
tous debout
l'air fier en bec
rien n'appartient à personne
parce que la terre est la seule patrie
parce que rien qui entaille
ferme
LA TERRE
trachée de ce qui coule
ni arrêté ni encagé
puisque que ma tête est dans le bleu
que mon corps noue comme un arbre
JE
le roc irrigué de mon eau
parce que poussent
les fouletitudes d'être
gigues de vie que je ne cesse d'être
parce que non la peur ,
parce que non la laideur
et le confort inutile
parce que JE
Parce que je suis poisson
dans les flots du grand fleuve
le long de l'eau en ramage
les rives talus en ramures
Commentaires
Bisou
Vé.
alors si je suis cet exiler , si je me reconnais dans le tout-monde pourquoi parler de peuple , ? parce que l(humanité première sans doute se retrouve la dans sa force , parce que je me suis toujours penché sur ces questions à travers l'anthropo et le voyage et l'expression du chant , je suis sincère ,et la vérité que je sens que je vis je la dis , mais évidemment cette contradiction doit être développée , je le ferai je pense mais je n'ai pas un instant à moi ,
de toute evidence je me sens totallement étranger à une sorte de planétarismme insipîde ou tout se dilue , c'est comme cela , ce que j'(aime a un parfum fort , une vitalité et une affirmation de vie , une fusion avec la terre et un corps , qu'une certaine modernité ne convoit pas ,
je revendique mon sentiment , mais tous les prénoms que je cite ne sont pas cités au hasard , il y a des noms derrière , des noms qui font le tour du monde , de l'inde à l'ile Maurice , de madagascar au pays basque , etc ...
je me donne le droit aussi de m'appeller du nom qui me fut nié , et je sais tous les sangs mélés qui constitue l'être humain , mais à partir de là , où va t'on ? se dilue t'on ou affirme t'on une humanité plus forte plus sauvage et désireuse ,
la réponse , je l'esquisse là
L
mê!me pas le temps de passer te voir , quelle vie