Accéder au contenu principal

flûte peule sur un solo d'Ali Wagué

framboise dans les brisées de l'air
cramoisi d'embrun où perce le bleu
fine pluie en gouttelettes épiques
l'air se gonfle et s'éructe
la mélopée triste s'insinue au vertige du vivant
obstination dérisoire
des troncs en creux s'échappe les libations libres
l'arbre chant se convulse les parallèles épousés
disloqués
effort forcené de phalènes
hors de contexte inexplicablement
file de nerfs boisés le long de ces graviers
grave
en souffle assèché
livré à la gronde douce
je croise
j'écrase
fourmis pattes à pattes
se déplient en caravane
le ruban de Lune
petite pépite criarde
oiseau m'interjecte le tronc l'aiguille le sol
à l'intersection
anguleux
le vert le dispute au rugueux
l'appel impitoyable de la faim
boire au filet d'eau sous la touffe émergence du gouffre
le soleil s'apitoie et aboie se dispute aux étoiles
au noir
féroce
jaune strident
la mélopée d'argent inlassable
en roulade circonflexes
tue
une fois
frappée en aigu surpris
endigué
jaune d'un son jamais interrompu
ces pointes encrassées
duel dressé aux béances vives
bleu jasé par l'île versante

Commentaires

lamber Savi a dit…
hi ho biby cletus , thanks for your cheers , i had a look around your blog as well and enjoyed much of wot i saw , Gandhi was one of the major figure in my life for all his human understanding wisdom and will of action , can u say that ? , anyway i try to celebrate the magic of the earth and the beauty of mankind, that 's what "the great river" stands for , thanks again for coming
Lamb
Nina louVe a dit…
Ooooôh la sève printanière fait de grands vers troublant ici-dans.

Quel bonheur de vous lire Alo.

Posts les plus consultés de ce blog

Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce

brâmer

La mémoire, à propulser, vers l’humain, le frisson , touch ! suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit, un simple que , une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que c’est le rythme plus que le sens des mots , c’est ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous l’imprévisible et la place qu’il laisse , au temps dans les interstices, les mots dans les sons les re-son et les non-sons , avant , après , au delà tout est dans ce murmure où des lignes de contact ces chantages de la vibration ces relations au son du passage de l’un à l’autre, massacre où les frétillements

La cour

Bamako !à voir absolument ces quelques quatre vérités assenées à la logique occidentale, divertissante (!!!), divertissement genre star AC , la photo le ferait croire en guest star : l'Afrique , Aminata Traore, et le FMI , de quoi se tordre de rire effectivement... Bamako , un procès où les accusés sont les grandes instances internationales , le FMI, la banque mondiale....le procès se tient dans une concession , une sorte d'arrière cour, le procès se tient dans l'intimité sociale, l'afrique à domicile en minuscule et l'on voit les gens allez et venir, la vie quotidienne se refléte dans les visages, l'Afrique est au cœur des débats, comme une peau, le grand vécu sur les traits et les postures, les vies qu'une mince paroi ni un contrôle policier ne parviennent à dissimuler ni filtrer, le temps est le grand invité, la sagesse ancestrale et le chapelet de la vie, va et vient de l'être humain et présence immobile ne sont pas invités à la barre, mais elles s