WAATI de souleymane cissé
Cette histoire de Nandi , jeune fille sud africaine qui doit fuir l'Afrique du sud , parce que l'apartheid l'a acculée à la mort , au meurtre de son identité ( ces parents ) , à la négation violente de qui elle est ,
Le film s'ouvre dans l'aliénation , l'asservissement , et la violence meutrière qui est un préambule à une errance et au voyage initiatique de reconquête de soi , pour survivre elle doit prendre la fuite ; elle découvre alors l'afrique dans ces multiples aspects à travers un voyage initiatique , magique , mystique , ésotérique qui la mène à elle même , elle retrouve ce qu'être africaine veut dire , lentement , profondément , dans des visions fortes , une traversée des racines immémoriales qui la fonde ,
de très belles images de la nature et de l'humain , une très belle réflexion sur l'identité ( le masque comme un deuxième visage) , l'expression artistique (la marionette malienne , la danse et le travail de were were liking et ki yi ) des visions saisissantes sur l'horizon de l'afrique ,( le passage face à la mer , et celui où une femme traditionelle traverse l'autoroute pour ce replonger dans la foret comme une reconnaissance)
la figure de l'enfant qui se meurt de fain dans le sahel va la décider à partir pour apporter son aide , compassion extrème et engagement pour reconstruire cette terre qui s'envole en poussière , élément essentiel du film car peut on vraiment se rejoindre si on ne reconnait pas l'autre , si son trajet ne nous amène pas à rejoindre celui qui souffre , qui est l'espoir de demain , une main tendue qui rejoint l'autre au bout de la chaine de la recherche de soi , au sens fort du lien à l'autre ,
La boucle se referme sur un retour en Afrique du sud , utopique , mais face à face nécessaire avec les vieux démons , avec l'homme blanc , le passé , l'avenir , barré , car l'enfant Aïcha , quelle a emmené avec elle est refoulée par les afrikaners , maître encore de cette afrique ,
le film se clot sur l'image rêvée d'un arbre de la source , au sein d'un paysage ancestral (la namibie?) avec ces oiseaux qui volent dans les branches , réconciliation intérieure d'une afrique qui s'est retrouvée dans son fondement et ses fondations inaliénables .
Cette histoire de Nandi , jeune fille sud africaine qui doit fuir l'Afrique du sud , parce que l'apartheid l'a acculée à la mort , au meurtre de son identité ( ces parents ) , à la négation violente de qui elle est ,
Le film s'ouvre dans l'aliénation , l'asservissement , et la violence meutrière qui est un préambule à une errance et au voyage initiatique de reconquête de soi , pour survivre elle doit prendre la fuite ; elle découvre alors l'afrique dans ces multiples aspects à travers un voyage initiatique , magique , mystique , ésotérique qui la mène à elle même , elle retrouve ce qu'être africaine veut dire , lentement , profondément , dans des visions fortes , une traversée des racines immémoriales qui la fonde ,
de très belles images de la nature et de l'humain , une très belle réflexion sur l'identité ( le masque comme un deuxième visage) , l'expression artistique (la marionette malienne , la danse et le travail de were were liking et ki yi ) des visions saisissantes sur l'horizon de l'afrique ,( le passage face à la mer , et celui où une femme traditionelle traverse l'autoroute pour ce replonger dans la foret comme une reconnaissance)
la figure de l'enfant qui se meurt de fain dans le sahel va la décider à partir pour apporter son aide , compassion extrème et engagement pour reconstruire cette terre qui s'envole en poussière , élément essentiel du film car peut on vraiment se rejoindre si on ne reconnait pas l'autre , si son trajet ne nous amène pas à rejoindre celui qui souffre , qui est l'espoir de demain , une main tendue qui rejoint l'autre au bout de la chaine de la recherche de soi , au sens fort du lien à l'autre ,
La boucle se referme sur un retour en Afrique du sud , utopique , mais face à face nécessaire avec les vieux démons , avec l'homme blanc , le passé , l'avenir , barré , car l'enfant Aïcha , quelle a emmené avec elle est refoulée par les afrikaners , maître encore de cette afrique ,
le film se clot sur l'image rêvée d'un arbre de la source , au sein d'un paysage ancestral (la namibie?) avec ces oiseaux qui volent dans les branches , réconciliation intérieure d'une afrique qui s'est retrouvée dans son fondement et ses fondations inaliénables .
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