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vent de langue

Le vent d'est en ouest se frotte aux vagues
hOmme Mage
l'oeil en sourire
oblique
roches éruptées
en sang
l'affirmation singulière

Le grand vent de langue
insuffle l'opposition
défie l'encravaté im-monde
Il répond en braille

sel
la ligne océane
marée mauve
les fleurs de lichen
les pierres
roulent
aux rousses douces

Ici la mélodie
foudroie le chant
elle tournoie
et mire en rond
et danse


S’emboîtent les deux barrières
montagne et mer
à grande plaine osseuse
les Mots couleurs
du temps qui braille

sifflement câlin
le schisme
en désaccord rugueux
l'accent surgit en taille et raille
le parler
l’arrière irrigue un fond ancien
creuse une ripaille
balaffre
genêts de gouaille
faille
où roucoule le grand fleuve

Outre vagues
la langue se retrouve en tempête

Car ici et là le pays se retrouve
comme en ses sources
fausse rage et talus des crocs
la rive se fend en air
le charme hôte de l'age
s'entrefend le mot aurore

je me réjouis
je me rejoins
mon dense ailleurs

Commentaires

Nina louVe a dit…
ouaisssssssss


enfin !

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Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l...

l'humain à bride abattue

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