
Je te tire la langue quand tu me vois pas et je dodeline les rayures bigarrées de mon caleçon de bain, comme une autruche qui aurait fait coucou de ses plumes à l’astre rageur la tête à l’endroit de là où les vers se cramponnent aux racines et se gonflent de tubercules
épices en pulpe l'accent brésilien au loin vers la troisième fenêtre
Elle se met à chanter et rompt la corde
moi je m’endors en boule
Bourru je me sens poindre et je m’étire au piment de ma boursouflure
Ta contrebasse ouvre des fils de râles et je m’infiltre en cornet
Bigorneau au muscle les coques entrouvrent à l’air la douce marinade
Satin à l’air je somnole d’un sol ô pato je me réfrène au refrain
Mais ma clarinette s’est mise à bailler à tous les vents, les couleurs napolitaines sur tous les tons
Elle fait la belle et s’en va par les toits
S’agrippe aux tuiles
Descend les gouttières entre les clefs et rythme de biguine la tambouille mélodie de tes anches
Un filet de dorade s’écrevisse entre les joues alléchées, je tremble à l’assaut de ton humeur morose
Rouge en laurier je te sauce vanille
Et ta bouillabaise en jus de lime saoul poudré de cannelle
Massale
Je me réétire et j’erre hors de ma chaise mal à l’aise dans mes rayures
Peau m’aimante
golden beach
je m’ensable Vert sur l’or
terraille en tresses
mes cils acrobates roulent tes seins à la houle
bam tam
Gammes teint ta marre
J’écarquille
Foulard aux yeux coquins ton paréo départ et moi m’empare
En duo d’aise à grandes brassées le sol craque.
Commentaires