Accéder au contenu principal

l'émotion étreint en écoutant le chant ravir la beauté

s'ouvrent les roches
les rousses douces sur l'aspérité

la mer en rive
gonflée dans mes paupières

mon ventre rythme la lancinance

mes lèvres en drapeau fières
ma langue le fer de mon à pic

lèvre et yeux se fondent à la brume

et rêve


sur le roc dressé

baton de voilier
planté

au loin la poésie et la voix riment à l'âme

pantelante

en écart


le visage
revient en symphonie

élancée polyphonique
les voix
tissent une histoire unique

en fond
le visage
en métamorphose obstinée
chante


en chaque femme

la fringale du corps
à l'orage du regard


en rire

le visage
ponctuent
des cents renoms


aux pigments

d'une peau
recommencée


en arbres

les corps
aux velours
des collines
s'accentent

les roches
en percement d'aigle
les ailes
fébrile aux bras des étendues

en équilibre
désordonnés
sur la poutre des temps


les regards

s'échouent
sentiers
les corps
rebondis

toujours les mêmes

Commentaires

ariaga a dit…
En me promenant dans tes poésies je me suis arrêtée saisie par la beauté et la profondeur de tes mots. Je pense sincèrement que tu es un être rare car tu as deux belles manières de créer : la peinture et la poésie. Je t'embrasse.

Posts les plus consultés de ce blog

Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

brâmer

La mémoire, à propulser, vers l’humain, le frisson , touch ! suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit, un simple que , une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que c’est le rythme plus que le sens des mots , c’est ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous l’imprévisible et la place qu’il laisse , au temps dans les interstices, les mots dans les sons les re-son et les non-sons , avant , après , au delà tout est dans ce murmure où des lignes de contact ces chantages de la vibration ces relations au son du passage de l’un à l’autre, massacre où les frétillements...

Au pays du long nuage blanc

fini de lire le journal de Charles Juliet en Nouvelle Zélande, de Juliet je connaissais surtout les entretiens avec Bram van Velde, concentré de puriste attitude en Art, qui m'avait marqué et en même temps ennuyé car répétitif , la nouvelle Zélande, le pays où je voulais émigrer quand j'avais vingt ans et dont le rêve me poursuit, voyage jamais fait, un grand regret ; la rencontre improbable du poète de Lyon , qui se qualifie lui même de rigoriste et de ce pays dans l'océan , où la nature est ce qui conduit les hommes, le simple le pur mais comme évident, c'était ce que m'avaient laissé comme impression mes ami kiwis, cette rencontre au jour le jour m'intriguait , j 'ai fait le voyage. passionnant rétif d'abord, Juliet souligne l'importance de la vie intérieure, de la vérité comme nécessité, comme point de départ, d'ancrage ; des réflexions sur l'art et l'introspection pure doivent à la vision chinoise, à l'expérience intérieure ...