
l'émotion étreint en écoutant le chant ravir la beauté
s'ouvrent les roches
les rousses douces sur l'aspérité
la mer en rive
gonflée dans mes paupières
mon ventre rythme la lancinance
mes lèvres en drapeau fières
ma langue le fer de mon à pic
lèvre et yeux se fondent à la brume
et rêve
sur le roc dressé
baton de voilier
planté
au loin la poésie et la voix riment à l'âme
pantelante
en écart
le visage
eurythmie
élancée polyphonique
les voix
tissent une histoire unique
en fond
le visage
en métamorphose obstinée
chante
en chaque femme
la fringale du corps
à l'orage du regard
en rire
le visage
ponctuent
des cents renoms
aux pigments
d'une peau
recommencée
en arbres
les corps
aux velours des collines
s'accentent
les roches
en percement d'aigle
les ailes
fébrile aux bras des étendues
en équilibre
désordonnés
sur la poutre des temps
les regards
s'échouent
sentiers
les corps
rebondis
toujours les mêmes
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