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chène d'Obaba




L'ocre envahit la rue qui descend, l'ombre repose au creux des pierres

Au balcon bariolé rêve le sourire calypso de la maison des fleurs

Oiselle orientale encagée derrière ces murs, tes soupirs de senteur perlent aux branches orangées ;

Plénitude
la montagne rejoint l'immensité
courbure de femme à l'aurore de nos sens.


Harmonies au bleu vif du ciel
forêts martelées à l'incandescence

Au bois sacré l'or exulte au feu de la couleur
l'été se dresse au vert de son accomplissement
affirmation sanguine à l'ombre des racines assoiffées


Averse
aura diaphane

Eveil au rêve des lutins à la brume

Elancement de la sève
éblouissement floral
embrasement au seuil de l'air


Torsades améthystes
ramures chrysalides
en écorces australes

L'eau rousse s'éclabousse en mur jaune
au bleu vacillant
l'indigo marine s'enlace aux algues des rochers


Robe au vent de ton ultime visage
la voile s'ouvre au coeur de l'onde
rose frémit à l'échancrure du bleu

Chêne d'Obaba
euphorie tellurique au souffle de Pan

milles ailes en bec
harpe d'oiseaux
au feuillage du cristal de l'air ,

La mousse crépite à l'ombre vieille
en noeuds des runes

à l'embranchement végétal
l'humus s'arbre aux plis du temps

Calligraphie ultime
la chaleur minérale roucoule au rire irisé

temps suspendu
méditation au fil de l'eau
coques d'air en barques vives

Au seuil du monde
arborescence aux pentes des collines

en bas serpente un filet d'eau pure .

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce
12 heures de décalage horaire entre la côte d'azur et Auckland mon azur s’en hardes à l’ambre patrie je veille mes moutons de lune filature à l'envie comme une étoile du berger ma grande image à fleur d'eucalyptus mes grimpades à roc poudreux ta neige cotoneuse je te baille battements de cils aux nuages polaires où le vert immense devient diamant gris fumet marron et brumes orage mouette de l'espace au cristal flore rose douce corolle bleutée en cascade j' enlace mes bêlements à tes cheveux blond ma sweet vikinguette si tendrement ensoupirée Mon rêve émeraude ma Zéonélandaise mon ramage nervuré ma nébuleuse constellée libre aux deux iles je te bêle des focs au vent et t'arrime à ma brise

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l