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tabou sacré

tabou sacré , plongé dans le reniement rêve de tous les impossibles éloignant le royaume de l'homme
la vie n'est pas dans les lointains mais dans les corps
don de ce coeur qui fait vibrer et s'attacher
suer les pères pour nourrir les enfants vieillir les mères enchainées au nid de tendresse
à perpétuer la vie

A l'age mûr de mon sang je découvre qu'il n'est d'autre voies des veines aux rythmes du corps de la sève des racines au tronc embranché le rêve n'est que fenêtre ouverte et non la mer de toutes les pluies qui crée l'arche où entasser le vivant
Le coeur irrigue le sexe qui flambloit libère l'irrigation de la vie

le corps est un visage qui s'accorde au pollen
ma rage de vivre transpire la merveille de ce visage par l'essoufflement du quotidien

interdiction tutellaire malédiction de la honte
fidélité aveuglée
vassalité
je t'envoie à coups de ronces dans la ruche bourdonnante
inlassable vent de liberté
à infuser le nectar indispensable
obstiné
à refuser à jamais la moindre compromission à venir

Je veux être le bruit et la fureur mouvement et astreinte

Refuser

mettre fin à l'abandon accepté
en faire un feu de joie
sculpter le masque de la tyrannie au bûcher
voguer à pleine voile vers la femme retrouvée
les yeux ouverts honorer de ma sève la vigueur qui appelle
femme que j'aime de tout mon feu toi qui m'a orné de ta carresse qui t'ouvres à moi dans la jouissance qui as rompu les entraves le mur de silence

mirador de mon esseulement

je dépose mon amour à tes pieds comme une offrande comme un aveu de renouveau passé du coté du sourire
traverser le pont vers qui m'ouvre les bras je couvre l'impudeur de mon amour le fer rouge à mon épaule qui m'indexe
ma vie , ma terre reconnue mon argileuse je me découvre j' ouvre la paume vers toi qui ondule au rose de la peau qui dévoile la chair à la prégnance de ma vie
tu t'ancres dans la fertilité à reboiser les errances stériles tu t'éprouves harnais qui fixe le sillon et fait reculer l'absence dans les limbes de l'insondable
hurler mon corps comme une preuve fleurissante aux racines et aux branches
évanouir le sans-fond sans-visage déchirer le voile castrateur à la pression rageuse libératoire du rût

je me montre nu fier de ce qui m'allume foyer tranquille au travers de ton enchantement à l'ordre apaisé à la poussière envolée je continue à me forger seul à piétiner le chemin à glaner les bribes haies de traverse
merci ô mon amour de la déroute du poison toi la femme fleur la femme jardin l'orchidée de bonheur si tu te fanes et que je dépéris l'oeil angoissé je scruterai ton renouveau dans mon corps à venir

vie incarnée qu'un fil de plomb plonge dans la terreur d'avoir perdu ce qui redonne vie .

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce
12 heures de décalage horaire entre la côte d'azur et Auckland mon azur s’en hardes à l’ambre patrie je veille mes moutons de lune filature à l'envie comme une étoile du berger ma grande image à fleur d'eucalyptus mes grimpades à roc poudreux ta neige cotoneuse je te baille battements de cils aux nuages polaires où le vert immense devient diamant gris fumet marron et brumes orage mouette de l'espace au cristal flore rose douce corolle bleutée en cascade j' enlace mes bêlements à tes cheveux blond ma sweet vikinguette si tendrement ensoupirée Mon rêve émeraude ma Zéonélandaise mon ramage nervuré ma nébuleuse constellée libre aux deux iles je te bêle des focs au vent et t'arrime à ma brise

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l