Vu le climat social où la situation ne peut qu'empirer ,Vu le climat philosophique ou la vie est ramené à une équation mathématique , où le virtuel se noit dans l'horreur de l'actualité tout ceci n'aura qu' un sens restreint ,
sauf que ce que dit Césaire , ce n'est pas rien , tout de même ,
Que savons nous de ce qui est essentiel à l'homme et quel est le sens de l'histoire des idées , de l'espoir , de la poésie et de la liberté ,
si ce n'est un long parcours pour clamer la dignité de homme ,
sans lequel il n'est point d'être humain
Oui , soutenir Aimé Césaire, qui soutient, lui contre le grand chef blanc que sa poésie n'étaient pas des sornettes, qu'elle était forgée ;
Que l'histoire est faite de sang, de celui des hommes, de leur souffrance, de leur meurtre radical,
Je ne veux pas consentir à votre vision de l'histoire, je ne sais si la France est mon pays et si j 'ai un pays,
mais ce n'est pas celui là ,qui se batie sur le déni de l'autre, se glorifie de la violence, de la négation et de l'asservissement, avec en filligrane le soupçon d'une supériorité barbare,
un pays qui n'admire pas ce sursaut de l'homme enchainé à clamer son existence, à reconstruire son identité et à rejaillir des pousses de l'humanité reconquise,
Je suis de ce pays-ci, me reconnais dans les blessés, les humiliés, les éclopés des ravages du plus fort qui broit l'enfant dans son poing, je me relève à chaque fois que la violence arrache la graine porteuse de l'espoir, de la vie , de la différence,
Je veux tendre la main à le laisser naitre, Monde inique qui voudrait qu'on lui tende un miroir à se voir nymphe et qui est harpie,
Le poète des caraibes nous dit la révolte de l'homme et sa rage d'être, je suis de ce monde là et pas de celui qui nous rogne, nous dénie notre humanité sempiternelle,
la poésie est faite du sang de celui qui veut transformer sa condition, muer et devenir ce qu' il pressent, ce qu'il sait être au dela de ses chaines.
Vive cette fougue à se retrouver, à recréer, à renouer la déchirure de ses charmilles,
aujourd'hui plus que jamais le monde a besoin de ses prophètes et Césaire en est un ,
c'est pour ces raisons et parce que" la poèsia es una arma cargada de futuro ", et la non violence une autre pour faire bonne mesure ,que je me crois sur le même bateau, pas galère mais plutot boutre ou radeau, car marroner c'est échapper à la haine,
car l'heure est à dire sa préférence et se réclamer de vive lignée,
Je veux être ce lambi à l'oreille de la musique de l'immensité .
sauf que ce que dit Césaire , ce n'est pas rien , tout de même ,
Que savons nous de ce qui est essentiel à l'homme et quel est le sens de l'histoire des idées , de l'espoir , de la poésie et de la liberté ,
si ce n'est un long parcours pour clamer la dignité de homme ,
sans lequel il n'est point d'être humain
Oui , soutenir Aimé Césaire, qui soutient, lui contre le grand chef blanc que sa poésie n'étaient pas des sornettes, qu'elle était forgée ;
Que l'histoire est faite de sang, de celui des hommes, de leur souffrance, de leur meurtre radical,
Je ne veux pas consentir à votre vision de l'histoire, je ne sais si la France est mon pays et si j 'ai un pays,
mais ce n'est pas celui là ,qui se batie sur le déni de l'autre, se glorifie de la violence, de la négation et de l'asservissement, avec en filligrane le soupçon d'une supériorité barbare,
un pays qui n'admire pas ce sursaut de l'homme enchainé à clamer son existence, à reconstruire son identité et à rejaillir des pousses de l'humanité reconquise,
Je suis de ce pays-ci, me reconnais dans les blessés, les humiliés, les éclopés des ravages du plus fort qui broit l'enfant dans son poing, je me relève à chaque fois que la violence arrache la graine porteuse de l'espoir, de la vie , de la différence,
Je veux tendre la main à le laisser naitre, Monde inique qui voudrait qu'on lui tende un miroir à se voir nymphe et qui est harpie,
Le poète des caraibes nous dit la révolte de l'homme et sa rage d'être, je suis de ce monde là et pas de celui qui nous rogne, nous dénie notre humanité sempiternelle,
la poésie est faite du sang de celui qui veut transformer sa condition, muer et devenir ce qu' il pressent, ce qu'il sait être au dela de ses chaines.
Vive cette fougue à se retrouver, à recréer, à renouer la déchirure de ses charmilles,
aujourd'hui plus que jamais le monde a besoin de ses prophètes et Césaire en est un ,
c'est pour ces raisons et parce que" la poèsia es una arma cargada de futuro ", et la non violence une autre pour faire bonne mesure ,que je me crois sur le même bateau, pas galère mais plutot boutre ou radeau, car marroner c'est échapper à la haine,
car l'heure est à dire sa préférence et se réclamer de vive lignée,
Je veux être ce lambi à l'oreille de la musique de l'immensité .
Commentaires