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langage-tangage




comme une rayure griffure qui envoùte le coeur
j'ai plongé dans la vague de ta rive
les couleurs ont remplacées dans tes bras
le désespoir des pigments encrés

salis d'une vie qui se retirait dans l'ombre
qui suivait l'escarpe des chemins inacessibles

me laissant dans le noir vertigineux de l'absence

je tangue dans le précipice amoureux
mais mon filet d'eau était trop mince
trop aride et craintif

anémié
étranglé
pour que tu prennes goût à t'y baigner
pour que tu en fasses ta jouvence
ton renouveau ta fontaine de joie


tu n'as vu que désert de roccailles
où ta fleur peinait à s'étoiler
delta du corps à l'aube
où se faufile sous tes paupières
la veine irrigué au soleil de tes seins

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