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à l'aube du bleu

Ils errent perdus dans la ville
stridence de saxophone
et tout s'embrume
au halo des phares sous la pluie

A l'aube du bleu
l'incandescence froide
fusion entre deux eaux
spirale où l'être s'élève

Plongée dans le coeur de l'eau
rêverie en vert samba fruitée
de deux corps enlacés
en marge de ton aveu

Un rire au bord du gouffre
sève et défi à l'ordre gardé du monde
orée de l'aube
aux ténébres transgressées

Sommeil déposé dans le rêve
réconciliation des contraires
au repos parfumé de ton île
courbe raga de ton évanescence.

Un chapeau point d'interrogation
où s'entrechoque en toi
l'inventaire hétéroclite des plaisirs
signature longitudinale de ton inspiration

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

je

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