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esseulement

dans mon esseulement
je te vois

figure ancrée aux pas du sol
qui s'escarpe
s'enracine
se durcit
maternelle dans ton obstination
au delà de la brume à la terre
traverser cette vallée de pluie

tes yeux passent à travers moi
l'évidence s'enlace à l'espérance

au ciel limpide du rire
je voulais plonger dans ta mer ébahie
te ramener à mon rivage
et me sauver d'une noyade noire

d'un chemin qui n'en finit pas

ton parfum et le sourire sourcillent
la douceur soutient du jour
l'apaisement branche frêle de chêne

mais le sursaut malin éparpille aux rochers
aux griffes de la nuit

l'ombre que l'oiseau envole les ailes dépliées

dans la nuit de l'urgence

le chemin que tu gravis
t'amènera là
où tu retrouveras le chemin de tes veines
vers la lumière
que tu verras briller de toute ta vie.




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