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peau de terre









Se mettre à l'abri de la pluie
des vagues du temps

me transpercent
de la vie de la terre

cosmos me dessèche
me ride
m'oblige à être vivant...!

Mimodrame du dehors

langage se déploie

se fonde lui même en sondant sa chair


relation le maintient dans son espace

folie

qu'il recèle pour se rejoindre


lueur de ce deuxième visage

masque peau de terre

la source au fil de ton eau

t'irrigue à la voix de sa pulpe


masque

vérité qui remonte de ton sang

artères de sable

vent

te dénude

la transe dans ton chant

s'égrenne

à la voile de tes strates

Identité
clameur évadée

du combat de l'authenticité.

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( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce...

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l...

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