dans la senteur lente
de cet avec-toi ,
dans le vertige
de cet entre-nous
s'accrochent mille douze doigtés à nos carresses
et te voir
poser ma main sur les yeux
qui s'ouvrent
en frémissement de sourcils
cueillir la fleur de laurier
pour embrasser rouge sang
au vase de ton coeur
poser la main légère
en vent de flanelle cuivrée ,
s'arrêter
aspirer
s'installer
à l'iris de l'autre bras
corrollé de blanc
liseré de rouge
couver ton corps dans la carresse volubile
hurler à tue tête ce chant de renouveau
ma source intarrissable
je te veux vibrante à mon dru fertile ,
me laisser porter
pagayer ferme dans la chair de notre partage ,
car mon coeur est énorme
gonflé de tout l'amour du monde
je veut être dégusté à pleines lèvres
à dents ouvertes
à langue palpitante
à mains façonnantes
à joie braillarde
à corps irradié de secousses spasmodiques
à l'éclair aveuglant de ton oeil qui jouit
ouvrir l'écluse au flot du mot qui encanaille
s'enchauder
pour que brille à l'air vif
les lignes
qui serpentent le long du coeur
veineries de tes cuisses
le long de tes reins
éveillés à tous les désir
des courbes élastiques
rebondir le long du rire en lierre aux pierres de ta peau
à s'ébranler
dans cet éboulement
à couler
me composter
à la chaleur de tes seins
à retenir
à relacher à l'autre bout
au rond de ta bouche
le long de tes lèvres en vrilles
au bout du trajet avoir pris son élan et déchirer la mort
de cet avec-toi ,
dans le vertige
de cet entre-nous
s'accrochent mille douze doigtés à nos carresses
et te voir
poser ma main sur les yeux
qui s'ouvrent
en frémissement de sourcils
cueillir la fleur de laurier
pour embrasser rouge sang
au vase de ton coeur
poser la main légère
en vent de flanelle cuivrée ,
s'arrêter
aspirer
s'installer
à l'iris de l'autre bras
corrollé de blanc
liseré de rouge
couver ton corps dans la carresse volubile
hurler à tue tête ce chant de renouveau
ma source intarrissable
je te veux vibrante à mon dru fertile ,
me laisser porter
pagayer ferme dans la chair de notre partage ,
car mon coeur est énorme
gonflé de tout l'amour du monde
je veut être dégusté à pleines lèvres
à dents ouvertes
à langue palpitante
à mains façonnantes
à joie braillarde
à corps irradié de secousses spasmodiques
à l'éclair aveuglant de ton oeil qui jouit
ouvrir l'écluse au flot du mot qui encanaille
s'enchauder
pour que brille à l'air vif
les lignes
qui serpentent le long du coeur
veineries de tes cuisses
le long de tes reins
éveillés à tous les désir
des courbes élastiques
rebondir le long du rire en lierre aux pierres de ta peau
à s'ébranler
dans cet éboulement
à couler
me composter
à la chaleur de tes seins
à retenir
à relacher à l'autre bout
au rond de ta bouche
le long de tes lèvres en vrilles
au bout du trajet avoir pris son élan et déchirer la mort
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