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coton de la voix


je peux rêver à ce qui m'agit
qui s'échappe de mes artères
Chère
qui rechuchottent le coeur
chairs
qui taillent à bout de bras les jours

les joues flambent du transpercement de l'oeil
s'enflamme au luisant de la peau patinée

la main donne l'air à la sauvagerie d'exister
le pas qui frôle rejoint les corps assombris
immenses à parcourir dans mon geste
m'enjoignent de te chercher
et te saisir à bout de bouche
au filet de tes cheveux emmèlés

Je me tourne vers toi l'insondable de paix
dans l'espace clos de mon corps
ma vie lourde maladroite
qui a désappris de vivre
je me dérange aux murs
à la lumière qui tangue
J'hésite hors de la chambre
hors du lit les pieds en suspend
je me retrouve dans les yeux
au seuil de ta danse

intrépide

voler tonner donner à toi qui relie
orphelin de cette vie morte née
qui refoule en moi
me laisse
intense
au bord de la saillie de ta peau

Commentaires

Nina louVe a dit…
Bon sang !!C'est boooonnnnn.

vivant vrai
Chris Vic a dit…
Ah...les derniers mots sont souvent les plus forts. J'aime beaucoup ceux de ce poème.

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Ver le voir

( après une lecture de John Berger , la forme d'une poche, fage) attentiste, il se promène et hume , lève le nez , sa démarche indique une danse que son esprit impulse en tangage , ou est ce le corps qui se soulève comme porté par des vagues , là de terre et d'air , une ligne souple trace la marche de lave quant obéissant au principe en fusion elle se frayait un passage au travers, coulant sur , réfractant le réel sous la chaleur , poussée , irréfrénable , c'est l'œil qui erre , libre on dirait bien mais finalement promène l'éclat à la rencontre , de , question , ce principe vaut il, y a t'il fusion entre cet incandescent et ce passage qui, forme , au contact cette ligne, mouvement en onde que l'air et la trace déchirent, voir , sans doute c'est ce que l'oeil cherche à faire , c'est pour cela sans doute qu'il erre et qu'il est à la recherche, en point de rupture, de la rencontre, il dévale la pente, se suspend aux brindilles soudain ce
12 heures de décalage horaire entre la côte d'azur et Auckland mon azur s’en hardes à l’ambre patrie je veille mes moutons de lune filature à l'envie comme une étoile du berger ma grande image à fleur d'eucalyptus mes grimpades à roc poudreux ta neige cotoneuse je te baille battements de cils aux nuages polaires où le vert immense devient diamant gris fumet marron et brumes orage mouette de l'espace au cristal flore rose douce corolle bleutée en cascade j' enlace mes bêlements à tes cheveux blond ma sweet vikinguette si tendrement ensoupirée Mon rêve émeraude ma Zéonélandaise mon ramage nervuré ma nébuleuse constellée libre aux deux iles je te bêle des focs au vent et t'arrime à ma brise

je

JE Me retrouve fier du fleuve la terre sur l'air accroche à la peau JE la bête indomptée sauvage hurlante moi l'homme du grand fleuve bat mon coeur tangue mon sang les strates pierre à pierre ma langue rive à mon exil la fourmilière me ronge à la tâche et nomade la terre de partout et d'ailleurs oh mon exil mon océan de coeur est pacifique hors de toutes les colonisations liberté d'être sans autre frontière que tu même puisque mon peuple le beau souffle d'une flute puisque je la parole forte du sang bat aux tempes mes frères peuplier en lance aigrette tous debout l'air fier en bec rien n'appartient à personne parce que la terre est la seule patrie parce que rien qui entaille ferme LA TERRE trachée de ce qui coule ni arrêté ni encagé puisque que ma tête est dans le bleu que mon corps noue comme un arbre JE le roc irrigué de mon eau parce que poussent les fouletitudes d'être gigues de vie que je ne cesse d'être parce que non la peur , parce que non l